Manuel Valls giflé : l'auteur condamné à trois mois de prison avec sursis <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Manuel Valls giflé : l'auteur condamné à trois mois de prison avec sursis
©DR

Décision de justice

Le jeune homme effectuera également 105 heures de travail d'intérêt général.

Le procureur de Saint-Brieuc a indiqué ce mercredi que le jeune homme de 18 ans qui a giflé Manuel Valls mardi en Bretagne a accepté d'effectuer une peine de trois mois de prison avec sursis, ainsi que 105 heures de travail d'intérêt général, dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Le jeune homme était poursuivi pour violences volontaires préméditées, a précisé le procureur. L'ancien Premier ministre, qui avait porté plainte, a par ailleurs réclamé et obtenu un euro symbolique. La Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), plaider-coupable à la française, permet d'éviter un procès. 

Celle-ci est proposée par le procureur, qui suggère une peine que l'auteur des faits est libre de refuser ou d'accepter. Si celle-ci est refusée, le procureur doit alors saisir le tribunal pour que se tienne un procès. Si la CRPC est acceptée, le procureur saisit le président du tribunal pour que la peine soit homologuée pendant une audience publique.

Âgé de 18 ans, l'auteur des faits a très légèrement giflé Manuel Valls à l'occasion d'un déplacement à Lamballe, dans les Côtes d'Armor, dans le cadre de sa campagne pour la primaire de la gauche. L'ancien locataire de Matignon a affirmé mercredi qu'il continuerait de se rendre au contact des Français et qu'il ne se laisserait pas "impressionner" par cet épisode. 

D'après le procureur de Saint-Brieuc, le jeune homme a expliqué son geste -accompagné d'un "Ici, c'est la Bretagne"- par son opposition à Manuel Valls, notamment sur la loi travail ou le 49-3, estimant qu'il traitait "mal la Bretagne et les Bretons". 

>>>> À lire aussi : Quand un auditeur interpelle Manuel Valls en direct : "La claque c’était trop bon, on était 66 millions à vouloir te la mettre"

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !