Manuel Valls enterre le droit de vote des étrangers : "Je ne pense pas que cela soit une priorité"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Manuel Valls enterre le droit de vote des étrangers : "Je ne pense pas que cela soit une priorité"
©Reuters

Décision prise

Donner le droit de vote aux étrangers lors des élections locales faisait partie des promesses de campagne de François Hollande.

Manuel Valls a annonçé l'abandon du droit de vote des étrangers aux élections locales, lors d'une alocution devant les étudiants de Sciences Po à Paris le 3 novembre dernier. Pourtant présentée comme l'une des promesses de campagne présidentielle de François Hollande, cette mesure "ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle", a indiqué le Premier ministre.

"Je ne pense pas que cela soit une priorité, a-t-il précisé. Je l'avais dit il y a trois ans, cela avait provoqué un scandale [...] Mais cette promesse, de toute façon, ne sera pas mise en œuvre. Et je suis convaincu qu'elle ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle, parce qu'elle tend inutilement et parce que ce n'est plus le sujet. Il y a une citoyenneté française, il y a une citoyenneté européenne, faisons les vivre, plutôt que de courir derrière des totems qui, aujourd'hui, ne sont plus adaptés à la réalité du monde".

Chahuté par quelques étudiants communistes, Manuel Valls a été accueilli sous les slogans : "Valls tire-toi" et "La France, tu l'aimes ou tu la quittes". Arthur Contamin, responsable local du Front de gauche, déclarait devant la caméra d'Itélé en avoir "assez de la politique de ce gouvernement". "Et on est là pour le dire, a ajouté l'étudiant. Mais aussi pour soutenir tous les salariés en lutte, que ce soit d'Air France ou autres".

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !