Manuel Valls entend les critiques mais ne veut pas changer de politique économique<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls à BFMTV ce mardi matin
Manuel Valls à BFMTV ce mardi matin
©Capture

Contre-attaque

Le Premier ministre était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC. Il est revenu sur la lourde défaite de la gauche aux élections départementales.

La claque de la gauche aux élections départementales

"Chacun a sa part de responsabilité. J'assume la mienne. Ke me suis beaucoup dépensé dans cette camapgne pour défebndre les éeffctifs de gauche et je ne voulais pas que le FN soit le premier parti de France. La responsabilité est collective. La gauche était tellement dispersée au premier tour qu'elle ne pouvait rien faire au second. On aurait pu garder plus de départements en étant unis. Beaucoup de Français attendent des résultats en matière d'emploi et de pouvoir d'achat. Il y a de l'indignation, de la colère face aux inégalités, aux injustices profondes de la société. Il faut donc redoubler d'efforts".

La politique du gouvernement

"Je n'ai pas pensé à démissionner. Ce n'est pas ce que les Français attendent. Ils me denmandent d'agir pour l'emploi. Ce n'est pas un problème personnel. Nous allons continuer à agir. Ces élections ne remettaient pas en cause notre politique. Il va y avoir des résultats. Les Français ne le voient pas mais les choses vont mieux. Le contexte économique s'améliore, la baisse de l'euro joue aussi en notre faveur et la baisse des taux d'intérêt est favorable. Le CICE et le pacte des entreprises font leurs effets. Nous allons approfondir les réformes". 

"Les Français trouvent que les impôts sont trop lourds. Nous avons baissé les impôts pour 9 millions de Français. Pour le moment, ils n'ont pas vu cette baisse d'impôt. Ils vont voir leur impôts baisser. Le cap économique doit être poursuivi. Le travail est la priorité, l'emploi. Le soutien des entreprises est l'autre pilier de notre politique. Depuis 10 ans, nos entreprises ont perdu de la compétitivité. Et il faut désormais encore plus efficace. La croissance doit être soutenue". 

Le PS et les Verts

"Nous avons une majorité à lAseemblée mais c'est important que la gauche se retrouve. La division n'est pas bonne. Grâce à une initiative de Jean-Christophe Cambadélis, les socialistes et les verts se parlent et ont remis en place des groupes de travail. L'écologie est au coeur de notre action. Nous avons pris deux lois majeures dans ce domaine. Nous devons nous rassembler".

Sa rencontre avec les députés socialistes ce mardi

"Je vais rencontrer l'ensemble des députés socialistes et on va parler de fond. L'immense majorité des députés pensent qu'il faut continuer. Il y a toujours des politiques alternatives mais il y a notre politique basée sur la justice sociales, sur la compétitivité des entreprises, Il va y avoir une fusion de la prime à l'emploi et du RSA".

Les idées pour l'emploi

"Nous avons fait beaucoup pour les entreprises qui sont en train de reconstituer leurs marges. Les petites entreprises sont écrasées par la paperasse. Nous allons faciliter l'embauche dans ces petites entreprises, leur simplifier la vie. Les PME ont la peur de l'embauche. Il faut la lever. Nous allons discuter de cela sans se précipiter. Flexibilité et sécurité de l'emploi seront les maîtres mots de cette réflexion. La remise en cause du CDI n'est pas l'objectif du gouvernement".

L'Europe

"La France va respecter ses engagements sur la baisse des déficits. Mais nous avons dû renforcer notre sécurité. Il faut que l'Europe intègre les dépenses nouvelles. Il ne faut pas que ces obligations mettent à mal notre croissance". 

Sa plus grande erreur en un an ?

"Je pense que la hause cumulée des impôts a créé un ras le bol pour les entreprises et les Français. Je ne l'ai pas compris assez tôt".

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