Manuel Valls : "Si on recule d'un pouce face au terrorisme, on lui donne la victoire"<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls est en visite en Allemgne
Manuel Valls est en visite en Allemgne
©REUTERS/Fabrizio Bensch (GERMANY

Encore

Après avoir accordé une interview à TF1, iTélé et France Inter, le Premier ministre était ce mardi matin sur Europe 1. Une présence médiatique importante justifiée par "la volonté d'expliquer" selon entourage.

Manuel Valls était ce mardi matin sur Europe 1. Le Premier ministre en a profité pour aborder de nombreux sujets dont l'enlèvement d'Hervé Gourdel lundi en Algérie.

L'otage en Algérie

"Mes pensées vont à lui et sa famille. Nous ferons tout avec les autorités algériennes pour qu'il retrouve la liberté mais il faut être déterminé, comme la France qui lutte contre le terrorisme partout. Si on recule d'un pouce, on donne la victoire au terrorisme. Il ne faut pas céder. Combattre le terrorisme, combattre cet instinct de mort, c'est notre objectif. La menace n'est pas nouvelle, elle a toujours été là. (...) Nous ne cessons d'arrêter des personnes qui veulent partir en Syrie, de démanteler des groupements. Pour le cas de M.Gourdel, nous n'allons pas céder au chantage. Mais la France ne peut pas avoir peur face à ceux qui la menacent ainsi".

Les frappes en Irak

"La France assume les responsabilités et assume ses frappes aériennes. Il faut face à l'essentiel, se rassembler. Les frappes continueront. Si nous engageons nos armées, nous intervenons avec les moyens. La France a les moyens d'assumer ses responsabilités".

Le tête à tête avec Angela Merkel

"Nous avons parlé franchement, nous discutons ensemble de manière équilibrée. Notre relation est, je le répète, équilibrée. L'Allemagne et la France investissent autant l'un chez l'autre. Nous avons évoqué la relance de la croissance car le risque reste le décrochage de la zone euro. L'Allemagne aussi a des défis comme la baisse de la démocraphie".

"Je ne suis pas là pour lui demander quoi que ce soit. J'ai promis des économies d'abord aux Français avant de les promettre aux Allemands. Des économies, plus 40 milliards de soutien aux entreprises. Nous allons faire des réformes. Il faut débloquer la société française. Sur le travail du dimanche par exemple, il y a des nécessités de souplesse. Ces réformes sont nécessaires. En Europe, il y a une volonté de réorientation de la politique économique européenne.

Le retour de Nicolas Sarkozy

"Face à la crise de confiance, cette rupture entre les politiques et les citoyens, il faut changer de langage. Ces mots entendus que j'ai entendus, ne correspondent pas à ce que les Français attendent. (...) Nous savons aussi dans quel état on a trouvé la France. Il faut parler du bilan, du présent et de l'avenir. Moi, ce que je veux, c'est redresser la France".

Grève à Air France

"Les conditons sont réunies pour que le positions des uns et des autres convergent. Cette grève doit cesser. Le dialogue doit se poursuivre. J'en appelle à la responsabilité de chacun. L'intérêt d'Air France est en cause, il faut que les pilotes le comprennent. Il faut examiner les propositions et que cette grève s'arrête".

lu sur Europe 1

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