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Manuel Valls : "la réforme territoriale doit préserver l'intérêt général et l'unité du pays"
©Reuters

Analyse

Le Premier ministre était l'invité de BFMTV/RMC ce mardi matin. Il est revenu sur la réforme territoriale et la réforme pénale.

Manuel Valls s'est montré très déterminé. Comme à son habitude, le Premier ministre a estimé que la politique menée allait porter ses fruits. Le cap reste donc le même pour le gouvernement. Il a aussi commenté la réforme territoriale et la réforme pénale.

La réforme territoriale ? "C'est une réforme qui va évoluer car elle va être débattue d'abord au Sénat puis à l'Assemblée nationale. Il peut y avoir des évolutions. L'essentiel est de réduire le nombre de régions pour les rendre plus fortes et plus compétitives en matière d'emploi par exemple. Il existe un débat, il y a une réforme, c'est difficile. Plusieurs gouvernements ont essayé mais cela ne s'était jamais fait. Maintenant on met sur la table cette réforme qui doit avoir lieu. Enfin ! L'intérêt général doit primer. L'unité du pays et la force du pays doivent être préservées. La cohésion de la nation et le rôle de l'Etat doivent permettre de gagner en efficacité. Le passage en conseil des ministres aura lieu le 18 juin".

"Face à ces questions d'intérêt général, cela se transformerait en addition de tous les contraires. Donc non, il ne faut pas faire de référendum sur cette question. Il y aura moins d'élus, moins de conseillers régionaux. Quant aux conseils généraux, il faudrait qu'il soient supprimés en 2020 et donc il faut du temps pour transférer les compétences. Des départements se fondront dans des grandes métropoles, c'est un mouvement qui est enclenché. Le plus important, c'est cela, que rien ne reste figé. Notre pays va gagner en efficacité et en clarté".

L'affaire Nemmouche ? "Il s'agit de surveiller des centaines d'individus. Il y a environ 800 combattants en Syrie. Nous n'avons jamais été confronté à un tel défi. Nous faisons face à plusieurs dizaines de Merah potentiels. Nous avons démantelé des cellules, il y a eu des avancées mais c'est difficile. A la fin du mois de juin, on va renforcer tous les moyens de suivi des familles. On va pouvoir poursuivre une personne qui n'a commis d'attentat. (...) Si Nemmouche est coupable, la déchéance de sa nationalité pourra être évoquée. Mais le plus important est d'endiguer ceux qui veulent atteindre nos valeurs universelles. (...) Oui il y a une montée de l'antisémitisme. Par ailleurs, je le dis, les musulmans ne doivent pas être confondus avec les islamistes".

La réforme pénale ? "Les arbitrages ont été réalisés. Il faut arrêter de s'écharpper et travailler pour que la justice soit la plus efficace possible. Il faut lui donner des moyens. Nous allons faire 6 500 places de prison supplémentaire". 

La situation de la France ? "J'essaie d'incarner la deuxième phase du quinquennat. Nous avons renforcé le pacte de responsabilité. Nous allons présenter les textes pour la mise en place financière du pacte la semaine prochaine en conseil des ministres. Il va y avoir des mesures d'économies qui vont permettre de redresser la France. Nous avançons. Le projet est de renforcer le pays, le préparer à l'avenir. C'est le sens des réforme. Il faut tout faire pour ne pas décrocher. Nous maintenons le même cap, car il est bon pour la France. J'écoute aussi ce que l'on me dit. On veut tous réussir mais pour cela il faut agir vite. Il faut aussi agir les".

François Hollande ? "Je suis écoeuré des critiques, des petites phrases à l'égard du président de la République. Il prend des engagements avec courage. Je suis sûr qu'il va tenir durant ces trois ans et je serai à ses côtés. Je ne vais pas commenter les sondages, je ne vais pas rajouter du désordre. Il faut arrêter de critiquer". 

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