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Manuel Valls : l'augmentation du Pass Navigo est "le choix" de Valérie Pécresse, "elle l’assume"
©Reuters

Bisbille

Dans un entretien au Parisien, le Premier ministre explique que la décision d'augmenter le Pass Navigo est imputable à la présidente de la région Ile-de-France

L'augmentation du pass Navigo de 70 € à 73 euros par mois passe mal pour les Franciliens. Pour la présidente de région, Valérie Pécresse, il est dû à l'absence d'accord avec l'Etat sur son financement, en particulier depuis la décision de la précédente majorité socialiste d'instaurer un tarif unique pour l'ensemble des Franciliens. Dans un entretien au Parisien, ce samedi, Manuel Valls renvoie la responsabilité à la présidente de la région.

"Pour financer les grands travaux et Ies investissements nécessaires à la modernisation des transports, Valérie Pécresse a fait plusieurs propositions, dont celle d’augmenter le versement transports payé par les entreprises et la mise à contribution des usagers. C’est son choix, je le respecte", déclare le Premier ministre. "C’est sa décision, elle l’assume", poursuit-il, en expliquant qu'il "fallait trouver de nouvelles recettes, loin de toute démagogie" afin de "financer l’extension des lignes de métro et de tramway, les lignes nouvelles du Grand Paris Express, la modernisation des RER".

Alors que le Stif (NDLR : Syndicat des transports d’Ile-de-France) estime que le prix d’équilibre du passe Navigo se situe entre 80 et 85 euros, Manuel Valls indique qu'il "faut évidemment faire attention aux augmentations qui pèseraient sur les usagers, d’autant qu’ils n’ont pas encore — c’est le moins qu’on puisse dire — vu d’amélioration."

Interrogé sur la mise en place d’une écotaxe pour les poids lourds, il déclare : "sur tout ce qui permet de lutter contre la pollution et de limiter la circulation des poids lourds tout en trouvant des nouvelles recettes, je ne ferme aucune porte."

Pour le Premier ministre, ces questions régionales ont leur importance : il annonce en effet qu'il sera "candidat au renouvellement de [son] siège de député l’an prochain."

Lu dans Le Parisien

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