Manuel Valls : en meeting dans l'Aude, le Premier ministre appelle à tenir tête à l'extrême droite<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls, Premier ministre, fait campagne contre l'extrême droite.
Manuel Valls, Premier ministre, fait campagne contre l'extrême droite.
©Reuters

Discours

"L'extrême droite ne mérite pas la France", a déclaré Manuel Valls, rappelant que le FN était crédité de 30% des intentions de vote lors des élections départementales en mars.

"Face à nous, il y a évidemment l'extrême droite, c'est notre adversaire principal. Ce n'est pas seulement l'adversaire principal de la gauche mais du pays". En meeting jeudi 26 février à Palaja, dans la banlieue de Carcassonne, dans l'Aude, Manuel Valls a appelé à tenir tête à l’extrême droite. Le Premier ministre a notamment mis en garde contre le FN qui "donne l'impression d'avoir changé de vitrine" mais qui, malgré tout, "n'aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme".

"L'extrême droite ne mérite pas la France", a-t-il ajouté, rappelant que le FN était crédité de 30% des intentions de vote lors des élections départementales en mars. "Je lance ici un appel solennel bien sûr à tous les électeurs de gauche, à tous les républicains pour battre le Front National dans chaque canton pour faire vivre les valeurs de la République", a-t-il par conséquent lancé aux 500 militants extrêmement enthousiastes.

Mais Manuel Valls ne s'en est pas pris qu'au Front national..."La droite qui tient de grands discours mais qui depuis plus de deux ans n'a rien pu proposer", et quand il s'agit de soutenir la compétitivité des entreprises, elle "n'est pas au rendez-vous", a-t-il déclaré, en référence à la loi Macron. Le Premier ministre a également accusé l’UMP de ne pas avoir de position claire, rappelant les élections partielles du Doubs où le PS s'est retrouvé contre le FN au deuxième tour début février. Il en a donc conclu : "La droite aujourd'hui c'est une opposition sans aucune proposition".  

Suite aux émulations provoquées la semaine dernière par la loi Macron, le Premier ministre a également profité de ce meeting pour défendre le programme du gouvernement. "La France, doit aller de l'avant, évoluer, s'adapter sans renier ce qu'elle est", a-t-il dit, ajoutant : "L'urgence c'est l'emploi, mais c'est aussi le pouvoir d'achat". Et d'égrener une série de mesures adoptées par la gauche pour le relancer.

Enfin, insistant sur l’importance du scrutin départemental dans le cadre de la nouvelle politique territoriale, il appelé les Français à aller voter les 22 et 29 mars, car "Il n'y a pas d'élections moins importantes que d'autres".

Dans le cadre de la campagne des cantonales, le Premier ministre a prévu plus de dix déplacements. Ce vendredi soir, il sera près de Rennes, la semaine prochaine il se rendra en Haute-Vienne avec Jean-Christophe Cambadélis et le 19 mars, il sera en Corrèze.

Lu sur BFMTV

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