Manuel Valls : "Désormais le choix est clair entre moi et Benoît Hamon"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Manuel Valls : "Désormais le choix est clair entre moi et Benoît Hamon"
©Reuters

Duel

Au lendemain du premier tour de la primaire de la gauche, Manuel Valls a répondu aux questions de Gilles Bouleau sur TF1.

Arrivé en deuxième position derrière Benoît Hamon, Manuel Valls a assuré lundi soir ne pas être inquiété par ce résultat, sur le plateau du JT de 20 heures de TF1 : "Une nouvelle campagne s'ouvre. (...) Désormais le choix est clair entre moi et Benoît Hamon, dont le programme va semer le sable et les illusions", a tout d'abord déclaré l'ancien locataire de Matignon. 

Interrogé sur le taux de participation au premier tour du scrutin, dont les chiffres ont été largement contestés, Manuel Valls a une nouvelle fois appelé les électeurs de gauche à se mobiliser pour choisir entre deux projets distincts : "J'appelle les électeurs, surtout les socialistes qui ne sont pas venus suffisamment nombreux, à venir, à être fiers. (...) Plus que jamais il y a des choix à faire entre ce que représente Benoît Hamon et Manuel Valls".

Quant à la crédibilité des résultats résultats du premier tour annoncés par la Haute autorité en charge du scrutin, Manuel Valls dit souhaiter "surtout de la clarification", afin que "le résultat de dimanche prochain ne souffre d'aucune contestation."

L'ancien Premier ministre a ensuite évoqué le projet de son adversaire par Benoît Hamon de mettre en place un revenu universel, le qualifiant de "chantre de la fin du travail". Selon Manuel Valls, le revenu universel représenterait "la ruine de notre budget".

"Je défendrai la société du travail, la création d'emplois face à une autre vision de la gauche que je respecte mais qui n'est pas la bonne pour le pays" a-t-il également déclaré, rappelant son opposition à la légalisation du cannabis proposée par Benoît Hamon. 

"On n'efface pas le Parti socialiste de François Mitterrand", a enfin conclu Manuel Valls, qui se dit incrédule quant à l'hypothèse d'une disparition du PS, même si le vainqueur de la primaire venait à soutenir Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon pour le premier tour de l'élection présidentielle de 2017.

>>>> À lire aussi : Primaire de la gauche : duel entre le nouveau monde et l'ancien (nouveau) monde du PS

Vu sur TF1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !