Manifestation pro-palestinienne à Paris : affrontements entre policiers et manifestants<!-- --> | Atlantico.fr
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Malgré l'interdiction, la manifestation pro-palestinienne pourrait avoir lieu
Malgré l'interdiction, la manifestation pro-palestinienne pourrait avoir lieu
©REUTERS/Pascal Rossignol

Mise en garde

Des manifestants sont rassemblés à Barbès ce samedi, malgré l'interdiction de cette manifestation par la préfecture de police et la mise en garde de François Hollande.

Malgré l'interdiction, la manifestation pro-palestinienne a bien eu lieu à Paris. Ainsi, vers 15H00, plusieurs centaines de militants, certains munis de pancartes, étaient massés sur le carrefour situé près de la Gare du Nord. "Nous sommes tous des Palestiniens" ou "Palestine vivra, Palestine vaincra", ont-ils scandé, sous l'?il attentif de très nombreux CRS positionnés aux alentours. Des dizaines de cars de police étaient stationnés de chaque côté du métro aérien. Plusieurs avenues ont été coupées à la circulation, provoquant des embouteillages. Mais ce rassemblement a dégénéré. En effet, des centaines de manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l'ordre. Les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, provoquant des mouvements de foule disparates dans les petites rues autour du carrefour Barbès, dans le nord de la capitale, ont-ils constaté.

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La manifestation pro-palestinienne prévue ce samedi à Paris a été interdite. Cela a été confirmé dans la soirée de vendredi, peu avant 22 heures. En effet, le tribunal administratif de Paris, saisi par les organisateurs, a entériné l'interdiction prononcée par la préfecture de police, en raison des "risques graves de trouble à l'ordre public" que représentait cette manifestation, après les heurts survenus dimanche dernier devant deux synagogues parisiennes. Mais alors que des centaines de personnes sont tout de même attendues sur place, le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, a mis en garde ce samedi matin. 

Dans un communiqué, il fait appel "au sens de la responsabilité de chacun", et prévient que les participants, manifestants ou "contre-manifestants", prennent le risque d'être interpellés s'ils se rendent au rassemblement. Et ce n'est pas le seul à être monté au créneau. En effet, en début d'après-midi, depuis le Tchad, François Hollande s'est lui aussi prononcé à ce sujet. Selon Le Parisien, le président s'est montré "très ferme sur l'interdiction de manifester".  "Quelle est ma responsabilité ? Laisser s'affronter des citoyens français selon leur religion, leur préférence ?" s'est-il interrogé. Il prévient "que ceux qui veulent encore manifester prendront toutes leurs responsabilités" avant de nouveau d'évoquer "les risques de troubles à l'ordre public".

Comme le rappelle Le Parisien, les organisateurs risquent six mois de prison. En effet, "le fait d'avoir organisé une manifestation sur la voie publique ayant été interdite dans les conditions fixées par la loi' est un délit, sanctionné à l'article 431-9 du code pénal, a rappelé le parquet. En plus de six mois de prison, les organisateurs encourent une amende de 7 500 euros.

Lu sur Le Parisien

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