Impuissance
Manifestation à Calais : 35 personnes interpellées, la droite réclame une réunion d'urgence
La maire de la ville sera reçue par Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira le 3 février.
La situation est devenue intenable à Calais. Samedi, 2000 personnes ont défilé à Calais, dont des migrants et des "no borders", ces manifestants de soutiens aux réfugiés. Si la marche s'est déroulée dans le calme, elle a rapidement dégénérée au moment de la dispersion, lorsque 500 personnes ont forcé un barrage de CRS en direction du port. Parmi elles, environ 150 personnes ont pu rejoindre un ferry, vide, positionné dans la rade. 24 migrants ont réussi à grimper à bord avant d'être délogés puis arrêtés, tout comme 11 militants. Dans le centre-ville, un tag "Nik la France" a été inscrit sur la statue du général de Gaulle, provoquant l'émoi de nombreux observateurs. Interpellé, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a néanmoins rappelé "la détermination totale du gouvernement à assurer l'ordre public à Calais face à la situation migratoire." Il a néanmoins accepté de recevoir la maire de Calais le 3 février prochain.
reactionary mass murderer, coloniser and chief torturer of Algerians. And refugee in UK during WW2 #occupycalaisportpic.twitter.com/SLIeGJkTNU
— Calais Solidarity (@calaisolidarity) 23 Janvier 2016
De son côté, le nouveau président de la région Nord-Pas de Calais-Picardie Xavier Bertrand a réclamé au Gouvernement "une réunion de crise en urgence." Tout comme Jean-Pierre Raffarin, sénateur LR sur Europe 1. "L'État ne peut pas rester spectateur du drame de Calais" a-t-il insisté.
À #Calais scandaleuses dégradations et insultes à la France @lesRepublicains exigent des sanctions immédiates https://t.co/iHU4wKCUyh
— Valérie Debord (@DebordValerie) 23 Janvier 2016
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