Mali : la France passe à l'offensive terrestre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La France a pour la première fois engagé des troupes au sol.
La France a pour la première fois engagé des troupes au sol.
©Reuters

Au sol

La France a pour la première fois engagé des troupes au sol afin de reprendre Diabali, une localité de l'ouest tombée aux mains des islamistes.

C'est une première. La France a en effet pour la première fois depuis le début de l'opération "Serval" au Mali engagé des troupes au sol. La phase terrienne poursuit donc les efforts de la phase aérienne pour battre les islamistes. Objectif des soldats : reprendre Diabali, une localité de l'ouest tombée mardi aux mains des islamistes qui seraient commandés par un émir algérien d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid.

Des centaines de soldas maliens et français se sont donc mis en route mardi soir tandis que l'Hexagone a continué ses frappes aériennes tout en annonçant le renforcement de ses effectifs et le déploiement de 2 500 soldats au Mali à terme ainsi que d'une quarantaine de véhicules blindés français en provenance de Côte d'Ivoire.

Une source de sécurité malienne, mais aussi un élu de la ville ont ainsi assuré que "plusieurs centaines de militaires maliens et français ont quitté Niono pour prendre Diabali" ajoutant que "d'ici demain, nous allons reprendre Diabali avec les Français".

Comme l'a expliqué le président François Hollande lors d'une visite à la base navale "Camp de la Paix" à Abou Dhabi, l'intervention militaire française au Mali a trois objectifs : "arrêter l'agression" des islamistes, sécuriser Bamako et préserver l'intégrité territoriale du pays. "Nous avons trois buts dans notre intervention qui s'effectue dans le cadre de la légalité internationale" a par ailleurs précisé le chef d'État français lors d'une conférence de presse donnée mardi.

Les chefs d'état-major ouest-africains se sont quant à eux retrouvés mardi à Bamako dans le but de préparer la "libération" du nord du Mali. Ils devraient poursuivre leurs travaux ce mercredi. 

Lu sur Le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !