Mali : François Hollande répond aux critiques de Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
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"Nous voulons lutter contre le terrorisme, contre la barbarie, contre le fondamentalisme mais aussi pour la liberté religieuse"
"Nous voulons lutter contre le terrorisme, contre la barbarie, contre le fondamentalisme mais aussi pour la liberté religieuse"
©Reuters

Du berger à la bergère

Le président de la République a affirmé que l’intervention au Mali avait eu lieu au nom des droits des femmes, de la lutte contre le terrorisme et de la liberté religieuse.

La sortie inattendue de l'ex président de la République avait fait couler beaucoup d'encre en début de semaine. En effet, à propos de l'intervention française au Mali, Nicolas Sarkozy, avait affirmé qu'"on ne va jamais dans un pays qui n'a pas de gouvernement". "Que fait-on là-bas ? Sinon soutenir des putschistes et tenter de contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4.000 hommes", avait rajouté l'ancien chef d'Etat.

Visiblement, la petite phrase de Nicolas Sarkozy n'a pas laissé de marbre chef des armées. "Si certains s'interrogent pour savoir pourquoi la France est au Mali, c'est parce qu'il y avait des femmes qui étaient victimes de l'oppression et de la barbarie", a lancé François Hollande lors de l’inauguration de la journée internationale des droits des femmes à la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette. "Si certains s'interrogent, c'est qu'il y avait des femmes à qui l'on mettait le voile sans qu'elles ne l'aient elles-mêmes demandé, qu'il y avait des femmes qui n'osaient plus sortir de chez elles, qu'il y avait des femmes qui étaient battues parce qu'elles voulaient être libres", a-t-il ajouté.

"Nous voulons lutter contre le terrorisme, contre la barbarie, contre le fondamentalisme mais aussi pour la liberté religieuse parce que ceux qui étaient traités ainsi étaient des musulmans et que nous étions de leur côté", a une nouvelle fois répondu François Hollande à Nicolas Sarkozy, toujours en évitant soigneusement de nommer son ancien adversaire  "Si certains s'interrogent, c'est parce qu'un président nous a demandé d'y venir, un président légitime, qui avait comme obligation, et qui la respectera, d'organiser des élections", conclut le chef de l'Etat.

Dioncounda Traoré, le président malien par intérim, a affirmé fin janvier qu’il espérait pouvoir organiser des élections avant le 31 juillet prochain.

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