Projet de loi
Lutte contre l’immigration clandestine : Gérald Darmanin veut remettre en cause le droit du sol à Mayotte
Le ministre de l'Intérieur souhaite pouvoir inscrire dans un prochain projet de loi l'obligation pour « l'un des deux parents [d'être] régulièrement depuis plus d'un an [contre trois mois actuellement] sur le territoire [de Mayotte] afin que leur enfant soit reconnu comme Français ».
Gérald Darmanin et son ministre délégué aux Outre-Mer Jean-François Carenco effectuent, à partir de ce dimanche 21 août, un déplacement de trois jours à Mayotte avec comme priorité la lutte contre l'immigration clandestine sur l'île. Ce département français est confronté à la pauvreté et à l'insécurité.
Les efforts à mener dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine seront au cœur d’un grand débat au Parlement à l'automne prochain avant la présentation d'un projet de loi.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, espère pouvoir inscrire dans ce texte l'obligation pour « l'un des deux parents [d'être] régulièrement depuis plus d'un an [contre trois mois actuellement] sur le territoire [de Mayotte] afin que leur enfant soit reconnu comme Français. (…) En clair, il n’y aura plus le même droit du sol à Mayotte qu’il y a sur le reste du territoire français », a-t-il précisé dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.
Gérald Darmanin a également indiqué que pour lutter contre les faux certificats de paternité faits par « des hommes, soit Mahorais, soit étrangers en situation régulière » à « des enfants d'immigrés fraîchement arrivés » il faudra que ces pères prouvent désormais « qu'ils entretiennent l'enfant pendant trois ans et non plus seulement deux ».
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