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Lundi de Pentecôte : 7 Français sur 10 le passent hors des bureaux
©Reuters

Solidaire

Le jour de solidarité prévu en 2003 ne concerne pas tout le monde, loin de là. En cause, les possibilités d'adaptation qui sont offertes aux entreprises.

Certains Français sont sur le point d’avoir un week-end de Pentecôte nettement moins long que d’autres.

En 2003, à la suite de la canicule, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin avait instauré une journée de solidarité. Cette journée de travail, non rémunérée pour les salariés, vise à financer les actions pour les handicapés et les personnes âgées ayant des problèmes d’autonomie. L’entreprise reverse en effet l’équivalent d’une journée à l’Etat pour financer cet effort solidaire. 

Depuis 2008, les entreprises peuvent intégrer cette journée de solidarité à leurs journées habituelles, et laisser leurs salariés au repos le Lundi de Pentecôte. Cette journée peut d’ailleurs être imposée un autre jour férié de l’année. 

De fait on se rend compte que le Lundi de Pentecôte n'est plus si solidaire qu'il n'y paraît. 

Les entreprises préfèrent souvent ajouter ce temps de solidarité à leurs horaires habituels. Ces sept heures de travail en plus par an correspondent à 1 minute et 52 secondes par jour.

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) affirme que cette journée rapporte environ 2 milliards par an. Grâce à cette somme, des programmes d’aides individuelles et d’entretien de maisons départementales continuent de fonctionner. Depuis 2013, les retraités participent à cette contribution, à hauteur de 0,3%, comme pour les salariés. Seuls les travailleurs indépendants non-salariés ne sont pas concernés. 

Dans les faits, seulement 3 Français sur 10 travaillent le lundi de Pentecôte, comme le rapporte Randstad, entreprise d’intérim. Ce qui correspond à la tendance observée dans les années précédentes. 

Lu sur Le Parisien

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