Louis Gallois dit non au principe du "mini-job" en France<!-- --> | Atlantico.fr
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Louis Gallois
Louis Gallois
©Reuters

Pas d'accord

L'idée d'instaurer ces emplois faiblement rémunérés pour inciter les chômeurs à rependre un emploi séduit le Medef et notamment Pierre Gattaz.

Pour lui, c'est niet. Louis Gallois, président du Conseil de Surveillance de PSA Peugeot-Citroën, et ancien patron de la SNCF ou encore d'EADS, s'est déclaré contre l'importation en France de la pratique des "mini-jobs". Ces emplois faiblement rémunérés sont censés inciter les personnes au chômage à revenir dans le monde du travail. Cette pratique est vue d'un très bon œil par le Medef, notamment par son patron, Pierre Gattaz.

"Il y a une dignité du travail, il doit être rémunéré", a déclaré Louis Gallois au micro de France Inter. "Moi je suis contre les "mini-jobs" à l'allemande ou à la britannique".

Chez nos voisins d'outre-Rhin, ils sont plus de deux millions de salariés à être titulaire d'un "mini-job", dont la rémunération est plafonnée à 450 euros par mois.

"Ce qui me pose problème c'est la remise en cause constante du Smic", a souligné l'ancien patron de la SNCF. "Quand on est payé au Smic, on n'arrive pas à faire les fins de mois".

"Payer des gens quatre euros de l'heure et dire ensuite, ce sera à l'Etat ou aux collectivités locales de faire le complément, ce n'est pas ce que je souhaite" a-t-il fustigé. Afin de revenir à une meilleure dynamique sur l'emploi, Louis Gallois souhaite "un véritable dialogue entre les partenaires sociaux".

Lu sur Challenges

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