Ça chauffe
Loi Travail : des actes de vandalisme sur des permanences du PS
Sur fond de contestations et de manifestations contre l'adoption depuis mardi sans vote parlementaire de la loi Travail par le gouvernement, des permanences politiques du Parti socialiste ont été saccagées dans plusieurs régions de France.
Des "casseurs qui font le nid du fascisme" déclare le député PS de la Côte-D'Or Laurent Grandguillaume dans un post du 11 mai sur son profil Facebook, à propos de sa permanence dijonnaise saccagée dans la nuit de mardi à mercredi, en marge d'une manifestation contre l'adoption forcée de la loi Travail par le gouvernement via l'utilisation du 49-3 :
En Haute-Garonne, mardi matin, c'est la permanence de Catherine Lemorton (PS) qui a subi des "méthodes d'intimidation" de part des opposants au texte, selon la présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, qui s'en sont pris à deux de ses collaborateurs. Les agresseurs seraient des syndicaliste et des représentants lycéens, d'après Mme Lemorton.
La permanence de Catherine lemorton évacuée par les crs #toulousepic.twitter.com/I0b7ZTq8dX
— Côté Toulouse (@cotetoulouse) 3 mai 2016
En Normandie, le quotidien Le Parisien rapporte des tags "Valls on te pendra" sur les façades du bâtiment PS de Rouen, et précise que le local de Caen a aussi été vandalisé mardi dernier.
La conclusion sera laissée à Jean-Christophe Cambadélis, qui à mercredi soir recense 10 permanences de son parti attaquées en France. Sur les réseaux sociaux, le premier secrétaire dénonce un "climat des années 30" qui selon lui "n'émeut personne".
Avec #Lyon ce soir, c'est la 10e permanence socialiste attaquée ! Ce climat "années 30" n émeut personne ! @partisocialiste
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 11 mai 2016
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