Loi Macron : divisée sur le sujet, l'Assemblée nationale ouvre les débats ce lundi<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron entame son baptême du feu
Emmanuel Macron entame son baptême du feu
©Reuters

C'est parti !

Les députés commencent l'étude du projet de loi mais plusieurs points de discorde risquent de rendre les débats houleux.

Elle est très attendue, tant par ses promoteurs que par ses opposants. Et ces derniers sont nombreux à l'Assemblée nationale. La loi Macron est désormais sur la table des députés qui devront probablement  l'amender pour trouver un accord.

D'un côté, le parti socialiste, qui soutient officiellement le texte, doit faire face aux 80 frondeurs de son aile gauche qui rejette le texte en bloc. De l'autre côté de l'échiquier, les divisions sont similaires. Nicolas Sarkozy a prévenu que l'UMP ne votera pas le projet mais plusieurs voix de droite ont assuré qu'ils donneront leur voix : c'est le cas d'Hervé Mariton, de Thierry Mariani ou encore de Frédéric Lefebvre. "Quand un texte proposé par la gauche me semble bon pour le pays, je le vote. C'est du bon sens même s'il faudrait aller plus loin pour être pleinement efficace", a ainsi expliqué ce dernier dans une tribune pour L'Opinion. Les centristes sont tout aussi divisés puisque le patron de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a appelé à voter contre. En revanche, le député des Hauts-de-Seine,  Jean-Christophe Fromantin y est favorable.

Tentaculaire, le projet de loi (200 articles) comporte plusieurs points d'accroche dont le travail dominical que le gouvernement veut libéraliser en accordant 12 dimanche d'ouverture par an aux enseignes. L'aile gauche du PS n'en veut pas, la droite considère que c'est trop peu. De la même façon, le débat sur les professions règlementées risque d'être houleux. Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron espère réviser les règles concernant les tarifs de la vie courante, notamment pour les notaires, qui s'opposent vivement au texte, soutenus par la droite.

Lu sur Le Monde

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