Des élections, oui, mais avec Kadhafi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Des élections, oui,
mais avec Kadhafi
©

Libye

Le porte-parole du gouvernement libyen envisage des réformes mais n'imagine pas le départ du colonel Kadhafi.

[Mis à jour le 5 avril à 06h00]

Le porte-parole du gouvernement de Mouammar Kadhafi a indiqué que Tripoli était disposé à toute forme de réforme politique, mais pas au départ du leader libyen. Moussa Ibrahim a expliqué que des élections étaient susceptibles d'être organisées, et un constitution pourrait être rédigée. Cela étant, "le leader (Mouammar Kadhafi) est la soupape de sécurité pour le pays et pour l'unité de la population et des tribus. Nous pensons qu'il est très important pour toute transition vers un modèle démocratique et transparent" a t-il expliqué.

Le porte-parole de l'OTAN a indiqué de son côté qu'aucune solution purement militaire n'était possible en Libye, et qu'il fallait trouver une issue pacifique et diplomatique au conflit.

Mouammar Kadhafi est par ailleurs apparu à la télévision d'Etat ce lundi soir, exhortant la foule depuis son bunker de Tripoli.

[Mis à jour le 4 avril à 12h15]

La réponse n'a pas tardé : les insurgés libyens ont rejeté lundi 4 avril la proposition des fils Kadhafi de piloter la transition démocratique du pays.

Le camp Kadhafi enchaîne les initiatives diplomatiques depuis quelques heures. Le New York Timesaffirme qu'au moins deux fils du dictateur ont proposé à la coalition internationale une solution de transition vers une "démocratie constitutionnelle" sous l'égide de Saïf-al-Islam Kadhafi. Cette solution politique se ferait sans le colonel Kadhafi.

D'après le New York Times, on ne sait toujours pas si le dictateur soutient cette option ou si ces fils agissent sans son accord. Vendredi dernier, déjà, le journal britannique The Guardian révélait qu'un émissaire libyen avait rencontré des officiels britanniques.

En parallèle, un émissaire du colonel Kadhafi a été reçu en Grèce dimanche. Le vice-ministre des Affaires étrangères libyen aurait exprimé le souhait de son gouvernement de voir les combats s'arrêter.

Pendant ces tractations, les violences se poursuivent. Les Etats-Unis ont accepté de continuer leurs frappes aériennes, et les forces de Kadhafi pilonnent la ville de Misrata. Les blessés afflueraient vers l'hôpital de Benghazi, le bastion des rebelles.

Lu sur le New York Times

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !