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Libye : les djihadistes de l'Etat islamique ont décapité 12 combattants et en ont exécuté 22 autres à Syrte
©Reuters

Et ça continue encore et encore

Ce samedi 15 août Lana, l’agence de presse des autorités reconnues par la communauté internationale a annoncé que le groupe extrémiste avait également "exécuté" 22 autres combattants de Syrte qui étaient à l’hôpital pour soigner leurs blessures. Les djihadistes ont incendié l’hôpital.

Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) ont encore fait preuve d'une cruauté sans nom. Cette fois, les terroristes ont "décapité" douze combattants engagés contre eux dans la bataille pour le contrôle de Syrte (Nord), en Libye, a rapporté ce samedi Lana, l’agence de presse des autorités reconnues par la communauté internationale. Mais, ils ne sont pas arrêtés là. En effet, ils ont ensuite accroché les têtes à des croix. Le groupe extrémiste a également "exécuté" 22 autres combattants de Syrte qui étaient à l’hôpital pour soigner leurs blessures. Selon Lana, les djihadistes ont incendié l’hôpital.

Depuis une semaine, de violents affrontements opposent les djihadistes de l’EI et des combattants locaux pour le contrôle de Syrte, la ville natale du défunt dictateur libyen Mouammar El Gueddafi. Une source locale a parlé de "véritable guerre", tandis que Chibani Abouhamoud, l’ambassadeur de Libye en France ne mâchait pas ses mots lui non plus et évoquait un "massacre". Un responsable municipal, quant à lui, a confirmé ce samedi à l’AFP que la bataille se poursuivait : "Les combats sont incessants, notamment dans le quartier Trois (dans l’est de la ville) et le bilan des victimes s’alourdit".

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L’ambassadeur de Libye à Paris a également annoncé  ce vendredi que le bilan de ces affrontements était de 150 à 200 morts. Les combats ont éclaté après l’assassinat, en début de semaine, par l’EI d’un imam, dignitaire de l’influente tribu des Al Farjane, cheikh Khaled Al Farjane.

L’ambassadeur dépend du gouvernement exilé dans l’est du pays reconnu par la communauté internationale et en lutte avec le gouvernement rival basé à Tripoli, contrôlé par une coalition de milices armées. Ce mardi, les autorités de Tripoli avaient annoncé le lancement d’une «opération pour libérer Syrte». Leur ministère de la Défense avait précisé que "les jeunes et les habitants de Syrte" participaient à cette offensive, soutenus par des raids de l’aviation. Selon des médias proches du gouvernement de Tripoli, l’aviation a bombardé plusieurs cibles de groupes armés liés à l’EI.

Vendredi soir, dans un communiqué, l’organisation musulmane Dar al Iftaâ, qui émet des décrets religieux, a appelé : "Tous les Libyens capables de porter des armes doivent se mobiliser pour confronter ce cancer qui tente de détruire notre nation musulmane".

Lu sur El Watan

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