Liban : face à explosion du prix du fioul, les Libanais pillent leurs forêts pour se chauffer<!-- --> | Atlantico.fr
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©JOSEPH EID / AFP

Ecologie

La déforestation toucherait la moitié des forêts

Face à l'explosion du prix du fioul, en montagne, une majorité des habitants délaisse le poêle à mazout, combustible désormais trop cher, pour se tourner vers le chauffage au bois. Avec le risque que la déforestation n’atteigne un point de non-retour  d'autant plus qu'un trafic de bois s'est mis en place dans tout le Liban signale Le Figaro.

«Pas une sortie sans que je ne découvre des nouveaux abattages sauvages, constate Nayef Awad, enseignant et guide de haute montagne, cité par Le Figaro, la crise économique pousse des Libanais à couper n’importe quoi, n’importe comment ; mais que reprocher à celui dont la famille grelotte de froid, surtout quand l’État, lui, ne fait rien ?» Ces derniers jours, les températures sont descendues sous les - 5 °C la nuit, et la neige recouvre l’ensemble du pays.

Il n'y a pas de chiffres officiels pour évaluer l’ampleur de la déforestation, mais Nabil Nemer, entomologiste et professeur d'université, estime que "50 à 60 % des forêts du pays sont concernées». C’est la libéralisation des prix des carburants, survenue en octobre dernier, qui a accéléré le phénomène: le prix des 1000 litres de fioul est passé de 150 dollars avant la crise à 700 aujourd’hui, obligeant beaucoup de Libanais à revenir aux bûches ou au charbon de bois pour se chauffer"

Les coupes des particuliers ne sont rien comparées à celles générées par le trafic de bois qui se met progressivement en place, un commerce encouragé par la corruption, l’absence de l’État et la flambée des prix ajoute Le Figaro.

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