«LFI n’est pas la Nupes», réagit Olivier Faure après les sorties contestées de Jean-Luc Mélenchon sur les attaques du Hamas<!-- --> | Atlantico.fr
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Après les prises de position controversées de LFI sur les attaques du Hamas, Olivier Faure continue de souhaiter l’alliance.
Après les prises de position controversées de LFI sur les attaques du Hamas, Olivier Faure continue de souhaiter l’alliance.
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Tensions

Après les prises de position controversées de LFI sur les attaques du Hamas, Olivier Faure continue de souhaiter l’alliance.

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) n’a pas acté la fin de la Nupes ce mardi matin. Alors que l’alliance de gauche se déchire depuis les prises de position contestées de La France insoumise (LFI) sur les attaques terroristes qui ont frappé Israël, Olivier Faure souhaite toujours que «la gauche se parle».

«Il n’y a pas une position qui serait déterminée par Jean-Luc Mélenchon pour l’ensemble de la gauche. LFI n’est pas la Nupes», a lancé le socialiste sur Public Sénat ce mardi. En ne qualifiant pas expressément l’offensive, qui a fait plus de 900 morts Israéliens, de «terroriste» et en réduisant le Hamas à des «forces palestiniennes», les Insoumis se sont attiré les foudres de leurs collègues de gauche. Le député PS Jérôme Guedj était allé jusqu’à affirmer que «la question» de rester dans la Nupes devait «se poser» dimanche sur Radio J.

Une question qui ne se pose pas pour le patron du Parti à la rose, qui tempère. «Parfois, l’union est un combat», a-t-il tranché avant d’exprimer sa volonté de voir «toute la gauche avance(r) d’un même pas, (...) celui de la raison et de la responsabilité». Si Olivier Faure espère une «explication» avec Jean-Luc Mélenchon, le député de Seine-et-Marne a fait part de la complexité des relations avec le leader de LFI. «Il est derrière la direction officielle de LFI avec laquelle nous discutons quotidiennement. Lui, il intervient par tweets, par messages interposés, par meetings. C’est une vraie difficulté aujourd’hui».

Tout en exposant «le désaccord évident» qui règne au sein de la Nupes, le premier secrétaire s’est tenu de vilipender l’ancien candidat à la présidentielle : «On ne peut pas en faire le diable absolu», s’est-il fendu, démentant les accusations d’antisémitisme, notamment émises par la première ministre, à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon.

Le Figaro

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