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LFI juge « discriminatoire » la fin des subventions au lycée musulman Averroès et parle de « contexte islamophobe »
©SAMEER AL-DOUMY / AFP

La préfecture du Nord a pris la décision le 7 décembre de mettre fin au contrat liant le lycée lillois Averroès à l'État, faisant état de « manquements graves aux principes fondamentaux de la République »

Alors que la préfecture du Nord a pris la décision le 7 décembre de mettre fin au contrat liant le lycée lillois Averroès à l’État, les députés LFI ont jugé mardi 12 décembre que le lycée musulman Averroès faisait l'objet d'un « traitement manifestement discriminatoire », dans un « contexte islamophobe ». 

« Il y a là manifestement de la part du préfet du Nord une décision qui s'inscrit dans ce contexte islamophobe, de haine contre nos compatriotes musulmans », estime Paul Vannier (LFI). « Les griefs d'ordre pédagogique sont parfois confus », ajoute l’élu du Val-d’Oise. « Il y a un deux poids deux mesures qui est tout à fait stupéfiant. S'il y a des choses à corriger dans ce lycée, dont acte, il faut le faire », mais « pourquoi n'a-t-on pas la même exigence pour d'autres types d'établissements privés sous contrat ? », a-t-il encore lancé, en citant les établissements « catholiques, juifs, protestants, laïcs ».

Pour motiver sa décision de mettre fin au contrat liant le lycée lillois Averroès à l’État, le préfet du Nord met notamment en avant, dans un courrier dont l'AFP a pris connaissance, des « manquements graves aux principes fondamentaux de la République ». Il souligne aussi, entre autres griefs, les enseignements d'un cours d'éthique musulmane, « fondés notamment » sur un ouvrage prônant la peine de mort pour apostasie ou la ségrégation des sexes.

Le Figaro

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