Les soucis d'Elisabeth Borne

"Survivre aux motions de censure n’immunise pas contre tous les ennuis. Lundi, pour la sixième fois en un peu plus d’un mois, Élisabeth Borne est passée à travers une nouvelle tentative de La France insoumise de la faire tomber" remarque Le Figaro.

Le semaine a mal commencé avec la démission de Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, qui n'a pas convaincu la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) de sa bonne foi.

"Parce que les ennuis n’arrivent jamais seuls, la première ministre est confrontée à l’affirmation de divisions et de divergences au sein de son gouvernement, sur fond de rivalités. À mesure que la séquence budgétaire chronophage s’achève au Parlement, la politique reprend ses droits. Ainsi, les ministres Gabriel Attal (Comptes publics) et Clément Beaune ont publiquement exposé dimanche leur mauvaise entente" ajoute Le Figaro.

"Lundi matin, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a ouvert un autre front. Cette fois, contre le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, autour du recours aux cabinets de conseil (...). Le patron de Bercy a reconnu des «abus» et une «dérive», dimanche. «Je ne sais pas ce que c’est qu’une dérive ou un abus, je sais que quand j’ai eu besoin de rattraper l’Allemagne dans la campagne vaccinale (contre le Covid-19, NDLR), j’ai fait appel à une entreprise qui venait de conseiller l’Allemagne dans l’élaboration des centres de vaccination», a chargé Olivier Véran, sur France Inter" note Le Figaro.