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Les Républicains adoptent leur projet d'alternance pour 2017
©Reuters

Vote

Ce projet est contesté par plusieurs candidats à la primaire, qui estiment qu'il s'agit du projet de Sarkozy, non du projet du parti.

C'est fait : le projet des Républicains pour 2017 a été largement adopté ce samedi à la Mutualité (Paris). Près d'un millier de conseillers nationaux (le "Parlement" du parti) ont approuvé le projet, contre quatorze qui ont voté contre, dont Hervé Mariton.

Il y a eu toutefois des abstentions, et non des moindres : Bruno Le Maire n'a pas fait le déplacement, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet sont partis avant le vote, François Fillon est arrivé après... Ces candidats à la primaire considèrent en effet que ce projet est celui de Nicolas Sarkozy, candidat non déclaré à la primaire, alors qu'eux préparent leur propre programme qu'ils détailleront pendant la campagne pour les primaires.

"Je ne participerai pas au vote car cela entretient la confusion regrettable entre Nicolas Sarkozy président du parti et Nicolas Sarkozy candidat en campagne pour la primaire. Chacun est libre de faire ses propositions. Je garde ma marge d'initiative, comme beaucoup d'autres", a expliqué Alain Juppé, favori du scrutin. "C'est assez paradoxal de voter sur ce texte à trois mois d'un débat pluraliste sur nos choix politiques", s'étonne de son côté Nathalie Kosciusko-Morizet.

Le projet de 366 pages eprend les propositions des dix-huit conventions menées par le parti depuis plus d'un an, sur plusieurs grands sujets : "autorité de l'État", "refondation de Schengen", "identité nationale", "respect de la laïcité", "recours au référendum", "baisse simultanée des impôts et des déficits publics", "justice efficace", "transition numérique".

Il s'agit d'une "alternative franche et claire aux socialistes" qui "redonnera à la France la place qu'elle mérite" a insisté Eric Woerth. "Ceux qui ne viennent pas pour de mauvaises raisons ont tort de bouder les débats de leur famille politiquees présents ont toujours raison et les présents prêts à débattre ont encore plus raison", a-t-il lancé. "Ceux qui ne viennent pas pour de mauvaises raisons ont tort de bouder les débats de leur famille politique", a-t-il poursuivi.

Nicolas Sarkozy a pris la parole en expliquant que lors de la primaire, "chacun doit donner le maximum, le meilleur de lui-même. J'aurai juste une limite à cette concurrence. C'est l'unité de notre famille politique." Sans se déclarer officiellement, il a lancé : "donner le maximum: je sais faire. Et je suis sûr que d'autres sauront faire", ce qui ne laisse guère planer de doute sur ses intentions. "Quoi qu'il arrive dans les semaines qui viennent, ce Conseil national sera mon dernier en tant que président des Républicains", a-t-il poursuivi, puisque selon les statuts du parti, il devra démissionner au plus tard le 25 août, quinze jours avant le dépôt officiel des candidatures.

Lu dans Le Figaro

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