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Les Républicains : Christian Estrosi créé son propre mouvement
©Reuters

Eloignement

"Nous lançons un mouvement d’élus locaux qui veulent se placer au-dessus de la mêlée" explique le maire de Nice au Figaro.

Christian Estrosi poursuit son chemin en solidaire. Sans avoir rejoint Emmanuel Macrin, l'édile ne cache pas son opposition à la droite dure, menée par Laurent Wauquiez. "Je suis toujours membre des Républicains. Mais je n'y trouve plus ce qui a constitué le fondement de mon engagement politique, le gaullisme, la volonté de privilégier son pays à son parti" explique-t-il au Figaro. "Ceux qui dirigent aujourd'hui Les Républicains sont ceux qui ont organisé la défaite." Et de renchérir : "Si à l'arrivée il s'agit de continuer à concurrencer le Front national, à faire de la surenchère et à multiplier les coups de menton, il est évident que ce n'est plus au sein des Républicains que la droite française serait représentée."

Le maire de Nice en profite d'ailleurs pour tacler le favori à la présidence des Républicains. "Laurent Wauquiez est un ami. Je me souviens d'ailleurs que nous étions deux à dénoncer le manque de dimension sociale dans le projet de François Fillon. Il a changé de discours. Pas moi."

"Aujourd'hui, il y a un vide énorme entre les Républicains qui se sont profondément radicalisés et une droite macroniste" souligne Christian Estrosi. "Nous lançons, après les sénatoriales, pour ne pas interférer dans cette élection, un mouvement d'élus locaux qui veulent se placer au-dessus de la mêlée (…) Chacun y aura sa place s'il le souhaite. Certains maires restent attachés aux Républicains, d'autres à La République en marche, d'autres encore sont liés aux Constructifs…"

Lu sur le Figaro

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