Les renseignements territoriaux surveillent le "convoi de la liberté" qui mobilise sur les réseaux sociaux en se lançant vers Paris et Bruxelles<!-- --> | Atlantico.fr
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Gilets Jaunes
Gilets Jaunes
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Manifestation

Cette manifestation itinérante s'inspire de celle lancée par des routiers au Canada

Des groupes d'antivaccins et d'opposants aux restrictions sanitaires appellent sur Facebook ou Telegram à se diriger vers Bruxelles le 14 février, en passant par Paris. 

Le Parisien cite une note des renseignements territoriaux (RT) datée du 7 février, qui s'intéresse à cette manifestation itinérante qui arrievrait vendredi soir à Paris, et pourrait rejoindre les manifestants qui se rassemblent chaque samedi à Paris.

La note évoque un mouvement « loin d’être solidement structuré », mais qui sera néanmoins « suivi avec attention par le service » car la mobilisation sur les réseaux sociaux paraît importante.

Le groupe Facebook français créé le 26 janvier et intitulé « Le convoi de la liberté » « dépasse désormais les 250 000 inscriptions », indiquent les renseignements territoriaux dans leur note. Mais en fait il a plus de 300.000 inscrits ce mercredi.

Derrière ces inscriptions, figurent des « collectifs d’opposants aux mesures sanitaires », mais aussi des antivaccins ou encore des Gilets jaunes. La « mouvance d’ultra-gauche », comme « d’ultra-droite » ne semble pas relayer le convoi, à l’exception du groupe catholique intégriste Civitas qui appelle ses fidèles à se mobiliser.

A la différence de la manifestation canadienne qui rassemble des gros camions qui appartiennent à leurs chauffeurs et bloquent certaines rues du centrte-ville d'Otattawa, la manifestation française devrait rassembler des automobiles. Les routiers n'ont pas appellé à manifester en France, et ils ne sont généralement pas propriétaires de leurs camions, ils sont salariés.

Une pluralité de profils qui peine à se structurer souligne Le Parisien : « Des différends opposent déjà les uns et les autres dans les discussions, qui ne sont pas sans rappeler les tensions internes déjà observées dans le mouvement des Gilets jaunes », indiquent les renseignement

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