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Les premiers pas d'Alain Finkielkraut à l'Académie française
©Capture d'écran / You tube

Sous la coupole

"Un nom à coucher dehors, reçu sous la coupole, au son du tambour, c'est à n'y pas croire" a plaisanté le néo académicien.

"Un nom à coucher dehors, reçu sous la coupole, au son du tambour, c'est à n'y pas croire". Alain Finkielkraut a fait dans l’humour au moment d’être officiellement intronisé à l'Académie française ce jeudi après-midi.

En préambule de son discours d'intronisation prononcé en présence des académiciens réunis au grand complet et du Premier ministre Manuel Valls,  l’homme de lettres a tenu à hommage à sa famille et notamment à son père, rescapé d'Auschwitz.  "À ces jours, c'est aux miens que je pense. À mes grands-parents que je n'ai pas connus.  À mes parents bien sûr, qui ne sont pas là pour connaître ce bonheur: l'entrée de leur fils à l'Académie française alors que le mérite leur en revient".

Comme l’exige la tradition, Alain Finkielkraut a également fait l'éloge de son prédécesseur, Félicien Marceau.  "Un défenseur exalté de l'identité nationale, oublieux de ses origines vagabondes et astreint à faire l'éloge d'un collabo : il n'y a pas de hasard, pensent nos vigilants, et ils se frottent les mains, ils se lèchent les babines, ils se régalent à l'avance de cet édifiant spectacle. Les moins mal intentionnés eux-mêmes m'attendent au tournant et j'aggraverais mon cas si je décevais maintenant leur attente."

Le philosophe de 66 ans très populaire, mais également très controversé, est parfois présenté comme "polémiste", après des propos sur l'immigration ou la décadence, est revenu sur son amour de la France. "J’ai découvert que j’aimais la France le jour où j’ai pris conscience qu’elle aussi était mortelle, et que son “après” n’avait rien d’attrayant". 

Lu sur Le Point

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