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Les Parisiens : ne veulent pas se séparer des kiosques à journaux
©REUTERS/Stephane Mahe

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Anne Hidalgo a déclaré vouloir remplacer les kiosques à journaux parisiens par des modèles plus innovants. Les Parisiens, en désaccords, ont lancé une pétition qui a déjà recueillie 45 000 signatures !

Anne Hidalgo, maire de Paris, a confirmé, dans l’émission « Le Grand Rendez-vous l’existence du projet qui vise à remplacer les kiosques à journaux parisiens par un modèle qualifié d’« innovant ». Par cette modernisation la maire de Paris souhaite améliorer les conditions de travail des kiosquiers. La Ville de Paris veut ainsi remplacer d’ici à juin 2019 ses 360 kiosques dont le célèbre modèle surmonté d’un petit dôme et d’une frise a été conçu en 1857 par l’architecte Gabriel Davioud (1823-1881). C'est la société MédiaKiosk, filiale du groupe JCDecaux et opérateur actuel des kiosques parisiens, qui devra se charger de la construction des nouveaux kiosques.

« Gardons l’esprit du Paris d’antan ! »

Une version non définitive de leur design, fuité mi-mai dans le Parisien, avait déclenché la colère de ceux qui ne veulent en aucun cas entendre parler de l’abandon du modèle « haussmannien ». Avec pour slogan « Non aux nouveaux kiosques à journaux Parisiens : gardons l’esprit du Paris d’antan ! », une pétition recueille même aujourd’hui un peu plus de 45.000 signatures.  « Nous sommes pour que les kiosques à journaux parisiens aient un design qui reprenne ce qui fait tout le charme du "Paris Romantique" cher aux touristes de France et du monde entier, tout en améliorant le confort des personnes qui y travaillent », s'indignent les internautes.

Soutenir la presse écrite

 « Les kiosques que vous voyez sont des plagiats de kiosques haussmanniens, en plastique. », a rétorqué Anne Hidalgo.

« Nous voulions réaffirmer notre soutien à la presse écrite. », argumente Olivia Polski, adjointe au commerce d’Anne Hidalgo. Soutenir en particulier « l’image d’une presse qui se modernise ». Évoquant la demande de bon vieux temps qu’expriment des pétitionnaires « qui sont sincères », elle ajoute qu’une « image poussiéreuse, ce n’est pas l’intérêt de la presse écrite ».

Quant aux commerçants indépendants, ils sont évidemment intéressés par le chiffre d’affaires de leur boutique et l’amélioration de leur confort, pas terrible dans les conditions actuelles.

Lu sur Le Monde

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