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Les "marges exorbitantes" de la grande distribution sur l'agriculture bio dénoncées par UFC - Que Choisir
©Reuters

Gonflé

L'association dénonce "l’indigence de l’offre" et l’existence d’une politique de marges très élevées sur les produits bio.

Le constat est sans appel : les fruits et légumes bio sont 79% plus chers que leurs équivalents en agriculture conventionnelle. C'est ce qui ressort d'une  étude publiée ce mardi par UFC-Que Choisir. D'après leurs calculs, qui ont porté sur  1.541 magasins – le prix d'une consommation annuelle en fruits et légumes bio revient pour un ménage français en moyenne à 660 euros, contre 368 euros.

Mais d'où provient cet écart de prix ? Pour  l'association de consommateurs, "si les coûts de production sont plus élevés en bio (rendements plus faibles, main d'oeuvre relativement plus importante ...), ceci n'explique qu'à peine la moitié du surcoût pour les consommateurs". UFC – Que Choisir tacle surtout les "sur-marges" réalisées sur le bio par les grandes surfaces, des marges qualifiées "d'exorbitantes".

La pêche (+151%), le poireau (+143%), la pomme (+132%) ou encore la tomate (+94%) constitueraient les aliments au surcout le plus élevé. Forcément, ces écarts de prix ne met pas le bio à portée de toutes les bourses. Pour UFC, ils constituent "un frein rédhibitoire". Un frein encore renforcé par une "indigence de l'offre": les rayons bio semblent moins régulièrement approvisionnés que leurs versions conventionnelles, note l'association, qui a relevé des casiers de tomates bio vides ou presque vides dans près d'un quart des magasins visités.

Lu sur UFC

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