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Les industriels français ont le moral dans les chaussettes
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C’est pas la joie

En ce mois d’octobre, le moral des industriels français est au plus bas depuis l’été 2009 selon les chiffres révélés ce mardi par une enquête de l’Insee.

Carnets de commandes vides, pessimisme sur l’activité de leur secteur, les industriels français n’ont pas le moral et cela pourrait bien être de mauvais augure quant à l'aggravation de la crise.


L'indicateur synthétique du climat des affaires dans l'industrie se replie de 5 points par rapport à septembre, à 85 points, selon les chiffres révélés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ce mardi. Au plus fort de la crise, le moral des industriels s’était effondré en mars 2009 à 69 points, avant de remonter progressivement jusqu'à 111 points mi-2011. Malheureusement, depuis c’est la dégringolade.


Et en octobre, ce pessimisme des industriels s'aggrave quant à leurs perspectives personnelles de production dans les trois prochains mois.
Surtout, les carnets se vident et sont jugés très faibles. "Dans d'autres pays, comme en Espagne ou en Allemagne, les commandes internes se dégradent sous l'effet du durcissement budgétaire ou de la méfiance, mais les commandes étrangères résistent voire rebondissent", relève Michel Martinez, économiste de la Société générale. "En France, les deux se détériorent dans les mêmes proportions, ce qui signifie que les résultats du commerce extérieur risquent de se dégrader", prévient-il. Et l'opinion des industriels sur sur l'ensemble de l'industrie n'est pas meilleure et continue elle aussi de se dégrader.


Quant au climat des affaires générales, c’est-à-dire de l’industrie, du commerce, des services et du bâtiment compris, il reste mauvais (85 points contre 86 en septembre). Cela n’annonce rien de bon pour la croissance. Alors que la France peine à s'extirper de la stagnation économique, la croissance nulle prédite par l'Insee pour le dernier trimestre de 2012 pourrait donc se transformer en recul de l'économie. De nombreux économistes, ainsi que le patronat,ont par ailleurs exprimé leurs inquiétudes quant aux vingt milliards d'euros de hausses d'impôts supplémentaires prévus pour 2013, dont dix sur les entreprises, qui risqueraient selon eux de peser encore davantage sur la croissance.

Lu sur Le Parisien.fr

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