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Les grands crus de Bordeaux contaminés par des pesticides
©wikipédia

Qui l'eut grand cru ?

Le magazine Que Choisir a analysé 38 grands crus de ­Bordeaux et de deux vins non classés. Seules trois bouteilles ne contenaient pas de traces de pesticides.

Le vin propre, ce n'est pas encore pour demain. Après des décennies d’utilisation intensive dans les vignes, les pesticides sont encore présents dans les bouteilels, révèle le magazine Que choisir. Il a recherché, dans 38 grands crus de Bordeaux (1) (des millésimes 2014) et deux vins non classés (un 2014 et un 2015), 177 molécules issues de pesticides, fongicides, herbicides ou insecticides.

"À 40 € la bouteille, en moyenne, pour les grands crus, on s’attend à ce que ces derniers soient irréprochables. Mais, surprise, la plupart des bouteilles que nous avons analysées sont contaminées et contiennent de une à six molécules", écrit le magazine de défense des consommateurs.

Au total, 11 composés chimiques de synthèse différents ont été détectés. Seulement trois bouteilles sont épargnées (Château Durfort-­Vivens, Château Pontet-Canet, Château Clerc Milon) et d’autres ne contiennent que des traces trop faibles pour être quantifiées (Château Beychevelle, Alter Ego de Palmer, Château Malescot Saint-Exupéry).

Que choisir voit néanmoins le verre à moitié plein : "Trois bouteilles sans résidus sur quarante testées : ces résultats peuvent sembler inquiétants. Ils sont plutôt révélateurs d’efforts accomplis dans ce domaine". Il y a quatre ans, une précédente enquête avait permis de 33 molécules différentes dans les bouteilles, dont deux interdites en France. Trois fois plus que cette année. Une baisse drastique, entachée par la présence d’iprodione, un fongicide classé comme perturbateur endocrinien, dans trois bouteilles.

Lu dans Que choisir

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