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Les Européens débattent d'un renforcement des sanctions contre Moscou, la vente de navires militaires français Mistral fait polémique
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ça se discute

Le contrat de deux Mistral, conclu en 2011 pour un montant de 1,2 milliard d'euros, est dans le collimateur.

Doit-il y avoir des sanctions supplémentaires contre la Russie après le crash d'un avion malaisien dans l'est de l'Ukraine ? La question se pose et les Européens débattent ce mardi à Bruxelles pour savoir s'ils vont agir contre Moscou. De son côté, les Russes ont indiqué que "l'Europe doit oser se montrer unie face au terrorisme". Mais certains membres de l'Union européenne mettent la pression pour notamment "décréter un embargo sur les armes". "Livrer des armes à la Russie est une position difficile à défendre" a dit le Suédois Carl Bildt. "Nous devons envoyer un message clair" a renchéri le nouveau ministre britannique.

Par ces invectives, la France est aussi clairement ciblée. En effet, le contrat de deux Mistral, conclu en 2011 pour un montant de quelque 1,2 milliard d'euros, est dans le collimateur depuis le début de la crise en Ukraine. Lundi, David Cameron avait appelé l'UE à adopter des sanctions économiques d'envergure et taclé la France. "Franchement, il serait impensable de mener à bien une commande comme celle qu'ont les Français, mais nous devons mettre la pression sur tous nos partenaires pour dire que nous ne pouvons pas continuer à faire des affaires comme si de rien n'était avec un pays", avait-il martelé.

Le premier Mistral, le "Vladivostok" devrait être livré à l'automne. François Hollande a affirmé lundi soir que cette livraison aurait bien lieu en soulignant que la Russie avait "payé". Et pour le second, le "Sébastopol" ? Cela "dépendra de l'attitude" de Moscou dans le conflit ukrainien, a répondu le président de la République. En juin, Vladimir Poutine avait mis la France en garde contre une annulation du contrat, en soulignant que Moscou exigerait alors des dédommagements.

Beaucoup de pays ont demandé que les sanctions contre Moscou passent en phase 3, c'est à dire des mesures susceptibles d'affecter gravement l'économie russe.

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