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Les députés prolongent l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 14 décembre contre l'avis du gouvernement
©BERTRAND GUAY / AFP

Fin de partie

Le gouvernement lui aurait voulu que l'état d'urgence sanitaire soit prolongé jusqu'à la mi-février afin de disposer des armes pour lutter contre la pandémie.

En pleine élection américaine, les députés français réunis à l'Assemblée nationale ont fait voter dans la nuit de mardi 3 novembre une prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 14 décembre seulement. Les députés LREM de la majorité n'étant pas assez présent dans l'hémicycle, l'opposition en a profité pour faire voter à l'Assemblée cette clause à mains levées.

Nombreux sont les députés à avoir appelé de leur voeux une date de fin de l'état d'urgence bien moins lointaine que le 16 février afin de favoriser la vie démocratique. Les députés n'ont pas été les seuls à appeler de leur voeux à écourter cet état, les sénateurs, eux aussi, avaient choisi une date de fin différente que celle du gouvernement : le 31 janvier.

Cette situation a provoqué la colère du ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran. Il a dénoncé le vote des députés et exprimé publiquement son agacement en rapportant ce qu'il avait vu dans un service de réanimation du Centre Hospitalier Sud Francilien (CHFS) de Corbeil-Essonne (Essonne) devant les députés : "Dans la première chambre, il y avait un jeune homme de 28 ans dans le coma, intubé, ventilé (...) Dans la deuxième chambre, il y avait un homme de 35 ans en surpoids. C'est ça la réalité, mesdames et messieurs les députés. Si vous ne voulez pas l'entendre, sortez d'ici". 

Tout n'est cependant pas terminé pour le ministre de la Santé et le gouvernement peut revenir sur ces deux votes avant l'adoption du projet de loi. 

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