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Les confidences intimes du dernier compagnon de route de Jacques Chirac
©Reuters

Bouleversant

Dans un ouvrage "Président, la nuit vient de tomber", à paraître le 5 octobre prochain, Daniel Le Conte raconte au journaliste Arnaud Ardoin la vie actuelle de l’ex-chef de l’Etat.

Dans un ouvrage "Président, la nuit vient de tomber", à paraître le 5 octobre prochain, le journaliste Arnaud Ardoin raconte comment Jacques Chirac vit ces dernières années. Pour ce faire, il se base sur le témoignage de Daniel Le Conte, le conseiller le plus proche de l’ancien chef d’Etat, qui a passé les dernières années de sa vie au chevet de son ami. Paris Match publie quelques extraits de ces confidences cette semaine.

"Son dernier compagnon de route"

D’abord collaborateur à la mairie de Paris, puis chef adjoint de cabinet à l’Élysée, Daniel Le Conte a passé 40 ans aux côtés de Jacques Chirac avant d’être victime d’une crise cardiaque en juillet dernier. Au fur du temps, il est devenu  son confident, "son dernier compagnon de route", explique Arnaud Ardoin à Paris Match. Dans son émouvant témoignage, il apporte un éclairage sur le quotidien de Jacques Chirac dans ses bureaux de la rue de Lille à Paris puis rue de Tournon où il s’est installé depuis qu’il ne peut plus marcher.

"Après le départ de l’Elysée, c’est Claude Chirac qui lui a demandé de veiller à son père, d’être à ses côtés pour qu’il reste digne en toutes circonstances, pour qu’il l’aide à préparer ses entretiens avec ses visiteurs, le tienne au courant de l’actualité", explique l’auteur du livre à Paris Match.

"Une fin de vie diamétralement à l’opposé de celle de son prédécesseur"

Lorsque Daniel le Conte arrivait à 15h, Jacques Chirac était assis dans son fauteuil, un livre posé devant lui, le regard vide. Il passait son après-midi à lui parler car "Jacques Chirac n’a plus envie de faire l’effort, juste la force d’écouter", explique-t-il. Le soir, il lui glissait à l’oreille toujours la même phrase : "Président, la nuit vient de tomber". Et, à chaque fois, il entendait la même réponse : "J’espère qu’elle ne s’est pas fait trop mal".

Comme il l’explique dans le livre, "cette réplique" était "son thermomètre". "Tant qu’il peut répondre, quel que soit le délai entre la question et la réponse, cela veut dire qu’il garde des moments de conscience, que la vie ne l’a pas quitté". Pour Daniel Le Conte, il s’agit d’ "une fin de vie diamétralement à l’opposé de celle de son prédécesseur, malgré le cancer qui l’obligeait parfois à recevoir ses hôtes allongé, François Mitterrand a toujours gardé l’esprit clair, jamais avare d’un petit coup de griffe, d’un mot d’esprit."

Lu sur Paris Match

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