Les attentats de janvier ont été responsables d'une augmentation de 75% des problèmes cardiaques à Toulouse <!-- --> | Atlantico.fr
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Pour autant, les attaques perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse en 2012 n'avaient pas provoqué de telles conséquences.
Pour autant, les attaques perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse en 2012 n'avaient pas provoqué de telles conséquences.
©Flickr / musical photo man

Conséquence

"Ces trois jours d'horreur ont été surmédiatisés minute par minute dans toute la France. C'est pourquoi ils ont eu des répercussions à Toulouse, soit à des centaines de kilomètres du lieu des attentats", explique le professeur Atul Pathak.

Selon une étude de la clinique Pasteur de Toulouse publiée ce samedi, les attentats perpétrés en France en janvier 2015 ont causé une augmentation de 75% des hospitalisations consécutives à des problèmes cardiaques dans la Ville rose. Ces travaux menés par le professeur Atul Pathak révèlent que le nombre de patients hospitalisés au Centre de la douleur thoracique (CDT) de la clinique Pasteur pendant les trois jours des attentats de Paris (les 7, 8 et 9 janvier 2015), a bondi de presque 75% par rapport à la même période en 2014. Ces hospitalisations sont notamment liées à des infarctus du myocarde, des arythmies cardiaques symptomatiques ainsi que de l'insuffisance cardiaque. 

Par ailleurs, les trois jours des attentats ont connu une hausse de 180% par rapport à la moyenne quotidienne des admissions en janvier 2015 au CDT, des infarctus du myocarde, et de près de 90% pour les insuffisances cardiaques, souligne cette étude, citée par l'AFP. "Le stress a un effet direct sur les organes", explique le professeur, attribuant surtout les problèmes cardiaques au matraquage médiatique. "Ces trois jours d'horreur ont été surmédiatisés minute par minute dans toute la France. C'est pourquoi ils ont eu des répercussions à Toulouse, soit à des centaines de kilomètres du lieu des attentats", explique-t-il à l'AFP. 

Pour autant, les attaques perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse en 2012 n'avaient pas provoqué de telles conséquences : "Mais c'est probablement dû au fait que les forces de l'ordre avaient donné pour consigne de rester chez soi. Les gens ont probablement eu autant de problèmes cardiovasculaires mais ils n'ont pas osé sortir, même si c'était grave", observe-t-il.

Lu sur AFP

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