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Le référendum proposé par Sarkozy ? "De l'enfumage" balaye François Fillon
©Capture d'écran Dailymotion

Ca dézingue...

Invité sur Europe 1, l'ancien Premier ministre tire à boulets rouges sur son rival.

Troisième homme des sondages, François Fillon n'a plus rien à perdre. Le voici donc qui attaque, en priorité Nicolas Sarkozy, mais pas seulement.

Sur Nicolas Sarkozy : "Je n'accepterai plus d'être son Premier ministre", a tranché François Fillon. "On était dans une autre configuration, je pensais qu'on pourrait redresser le pays, on n'y est pas parvenu (…) Je suis le premier à avoir fait la critique de notre propre action. Je trouve que beaucoup de responsables politiques n'ont pas fait ce travail et sont donc moins crédibles."

Le référendum proposé par Sarkozy sur les fichés S : "Cela n'arrivera pas, c'est de l'enfumage" car "techniquement quasiment impossible" à lancer avant les élections législatives (…) Je propose de juger et mettre en prison les personnes qui sont fichées S au motif qu'elles entretiennent des relations avec nos ennemis."

Des votes à gauche, lors de la primaire : "Ce débat est absurde", souligne le député. "S'il y a quelques gens de gauche qui viennent voter, ce sera marginal."

Les impôts : pas de baisse en perspective. "La priorité, c'est le redémarrage de l'économie" assure le député de Paris.

Son libéralisme : l'ancien Premier ministre assume la comparaison avec Margaret Thatcher et réclame un retour aux 39 heures. "Ce qui fait que l'économie française ne fonctionne pas, c'est cet amas de bureaucratie et de réglementation qui n'a rien à voir avec l'essentiel mais bloque les initiatives."

Le dialogue avec la Russie dans le cadre du conflit en Syrie : "Ce dialogue est indispensable depuis quatre ans" assure François Fillon. "On a inventé l'idée qu'il pouvait y avoir un camp modéré, qui allait pouvoir instaurer la démocratie en Syrie". Selon lui, le choix se fait entre le régime syrien et "les intégristes de l'État islamique. (…) Il n'y a rien au milieu."

Le soutien de Sens Commun : "Ce sont eux qui ont décidé de me soutenir. Je suis totalement libre, je n'ai pas changé de discours depuis quatre ans sur ces questions de société" explique celui qui prône toujours une réécriture de la loi sur le mariage gay.

Lu sur Europe 1

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