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Le Premier ministre libyen ne veut pas d'une intervention internationale
©Reuters

Non merci, c'est gentil.

Le Premier ministre du gouvernement d'union nationale libyen, Fayez el-Sarraj, a exclu une intervention militaire internationale pour lutter contre le groupe djihadiste Etat islamique, dans une interview publiée ce dimanche par le JDD.

Bien que la menace de l'Etat islamique soit grandissante en Libye depuis leur implantation dans ce pays fin 2014, et en particulier depuis les revers subis par les djihadistes en Syrie et en Irak, le Premier ministre du gouvernement d'union nationale de la Libye, Fayez el-Sarraj, ne veut pas d'une intervention militaire internationale dans son pays.

"C'est vrai que nous avons besoin d'aide de la communauté internationale dans notre guerre contre le terrorisme et il est vrai que nous en avons déjà reçue. Mais nous ne parlons pas d'intervention internationale", déclare-t-il dans une interview publiée dimanche par le Journal du Dimanche. Il explique que l'intervention de troupes au sol serait "contraire à nos principes. C’est pourquoi, nous souhaitons l’éviter". Par contre, "nous avons besoin en revanche d’images satellites, de renseignements, d’aides techniques… Pas de bombardements", explique Fayez el-Sarraj dont le gouvernement est reconnu par la communauté internationale et a reçu le soutien des anciennes autorités qui contrôlaient la capitale Tripoli et de milices armées dans l'ouest du pays.

Basé à Tripoli depuis deux mois et à l'autorité très fragile, le gouvernement d'union nationale veut reconstruire le pays avec une démarche reposant sur "trois piliers: l'économie, la sécurité et l'Accord national, qui prévoit l'unité et la réconciliation du pays. Nous savons très bien que les malentendus entre les différentes parties ont failli causer la division du pays. Mais nous travaillons aujourd'hui à l'unifier".

Interrogé sur la question des migrants, il explique que "bombarder les bateaux n’est pas la solution à l’immigration illégale. Cela passe d’abord par trouver des solutions dans les pays d’origine des migrants". Il assure que le gouvernement ne laissera "pas ces migrants faire de la Libye un pays de transit". Le Premier ministre refuse aussi que l'Europe renvoie les migrants en Libye : "Elle doit les renvoyer dans leur pays d’origine. Nous avons un différend avec l’UE à ce sujet."

Lu dans Le JDD

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