Grand oral
Le premier débat de la primaire de la gauche un peu plat
Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias s'affrontent ce jeudi 12 janvier avant les votes du 22 et 29 janvier.
- C'était le premier débat de la gauche avant les votes du 22 et 29 janvier.
- Au programme, trois thématiques : les questions économiques et sociales, le terrorisme et les sujets autour de la République, de la laïcité et de l'islam de France.
- Les candidats sont restés courtois, même si de vraies différences idéologiques sont apparues.
PRÉCÉDEMMENT _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
23h27 : un tirage au sort pour renter au Sénat
"Je me réjouis de voir que des idées proposées il y a 15 ans se répandent. La démocratie consiste à être acteur. Je veux instaurer par référendum, dès l'automne 2017, la VIe République, avec tirage au sort des citoyens qui entreront au Sénat.", annonce Arnaud Montebourg.
23h24 : la laïcité
Alors que Vincent Peillon annonce que la laïcité est l'engagement de sa vie, Sylvia Pinel en a assez "que lorsqu'on parle de laïcité, on l'associe tout de suite à l'Islam." «Certains se servent de la laïcité pour stigmatiser une seule religion: l'islam. (...) La loi de 1905 a bien fait les choses. (...) Quand les pères ou les grands frères imposent le voile aux femmes est inacceptable mais c'est autant une question de droits des femmes, que de laïcité. C'est aussi par l'éducation que nous allons arriver à éradiquer ces entraves à la République».
23h20 : pas d'explications entre Hamon et Valls sur le 49.3
Les animateurs ont tenté de provoqué un échange entre Benoît Hamon et Manuel Valls sur le 49.3. In fine, ce débat sera vraiment très calme car Benoît Hamon refuse toute confrontation : "Je ne veux pas revenir sur la polémique du 49.3. Manuel Valls a son explication, j'ai la mienne. (...) On pourrait par contre envisager un 49.3 citoyen, pour que la démocratie respire."
23h15 : le 49.3
"Le 49.3, ce n'est pas le cœur de la réforme démocratique. Je propose la représentation proportionnelle à l'Assemblée nationale, le vote obligatoire, la reconnaissance du vote blanc...", déclare François de Rugy. Il est le seul qui ne veut pas supprimer le 49.3.
23h14 : Jean-Luc Bennahmias s'enfoce
Jean-Luc Bennahmias s'est emporté encore une fois alors que les journalistes citaient son programme et son site de campagne. "Tout n'est pas sur Internet.", clame-t-il. Décidément, il fait bien rire tous les présents ce soir.
23h09 : L'école au coeur du débat
La dernière partie de l'émission sur la discrimination, les inégalités et la laïcité et l'identité a débuté avec au cœur du débat : l'école. "Nous devons nous concentrer sur la manière dont la République s'incarne pour les plus fragiles, pour les plus modestes. Cela passe par l'école.", déclare Benoît Hamon. "La mixité sociale, c'est la priorité, contre la reproduction des inégalités par notre propre système scolaire.", ajoute Manuel Valls. "Il faut coupler la priorité sur l'école avec la politique du logement et de l'urbanisme, pour que la République soit partout.", avance Pinel.
23h05 : Les candidats seraient-ils prêts à s'effacer derrière Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ?
Interrogé sur ce sujet, Arnaud Montebourg refuse de répondre et en profite pour dégommer Emmanuel Macron, un "monsieur X" tantôt à gauche, tantôt à droite. Valls est d'accord avec lui. "La présidentielle, ce n'est pas un concours hippique, ce n'est pas un jeu de petits chevaux.", déclare-t-il.
23h00 : Arnaud Montebourg se distingue
22h57 : Poutine or not Poutine
"Une autre menace pèse sur l'Europe : c'est l'expansionnisme agressif de Vladimir Poutine, auquel veulent s'allier François Fillon et Marine Le Pen. La France doit proposer une alliance militaire avec l'Allemagne et la Pologne pour faire face.", lance François de Rugy. "Nous devons discuter avec M. Poutine et être ferme avec lui.", martèle Jean-Luc Bennahmias.
22h40 : Jean-Luc Bennahmias ne connaît pas son propre programme !
Jean-Luc Bennahmias assure qu’il ne propose pas « des vigiles » pour lutter contre le terrorisme. Deux journalistes ont prouvé qu'il ne connait pas bien son programme! Son site précise que ces derniers « pourront avoir des armes non létales pour immobiliser les éventuels terroristes dans chaque centre commercial ou supermarché avant l’arrivée des forces de l’ordre et renforcer le maillage de sécurité national gradué et plus efficace ».
22h36 : Les propositions de François de Rugy, Arnaud Montebourg et Sylvia Pinel
"Je propose un Haut conseil de la sécurité intérieure pour sortir des polémiques politiciennes. Il faudra aussi plus de moyens pour le renseignement.", propose François de Rugy.
Arnaud Montebourg : "La seule riposte, c'est l'unité nationale. C'est pour cela que j'ai proposé le service national, civil, humanitaire. Plutôt que l'état d'urgence, je veux proposer un état de protection permanent. Je propose la création d'un parquet national antiterroriste."
"Il faut lever certains freins à la réserve opérationnelle pour les salariés, pour les jeunes...", explique Sylvia Pinel.
22h35 : Jean-Luc Bennahmias fait l'éloge de Hollande et Valls
Jean-Luc Bennahmias, qui s'est plaint au début de la soirée de ne pas avoir pu s'exprimer autant que ses adversaires, a décidé de prendre la parole sans toutefois développer de propositions sur la sécurité, mais... pour envoyer les fleurs à François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve pour leur travail face à la menace terroriste. Valls est tout sourire. "Mais vous président, vous feriez quoi ?", lui pose-t-on la question. En vrai rigolo, il répond de nouveau à côté : "J'y pense tous les jours !"
22h30 : Etat d'urgence Valls n'est pas d'accord avec Hamon
"Le gouvernement a travaillé. Il me semble qu'aujourd'hui, nous disposons de tout l'arsenal pour lutter contre le terrorisme sans pour autant maintenir l'état d'urgence.", déclare Benoît Hamon. "Cette guerre que nous mène l'Etat islamique va durer. Nous devrons donner encore plus de moyens à nos forces de sécurité, à nos services de renseignement... L'état d'urgence devra être prolongé autant que nécessaire.", répond Manuel Valls.
22h17 : Sécurité et menace terroriste
La deuxième partie du débat de la primaire de la gauche est consacrée à la sécurité des Français face à la menace terroriste. Interrogés sur les exécutions ciblées avouées par François Hollande, les candidats répondent avec gravité en étant global tous d'accord : "C'est parfois nécessaire."
22h25 : Les compteurs : Hamon et Montebourg sont en tête
À la mi-temps, Hamon et Montebourg, dans cet ordre, tiennent la corde.
22h15 : La loi Travail : Manuel Valls pense que ce débat "n'interesse pas les Français"
22h10 : Peillon attaque le projet de Fillon
Vincent Peillon estime qu'avec les propositions de ses camarades, notamment l'idée du revenu universel, la gauche ne sera pas capable "de battre François Fillon". Puis, il propose de s'occuper en premier lieu de l'hôpital public. Il déclare ensuite : "La Sécurité sociale doit faire en sorte que tous les Français, sans distinction de moyens, soient bien soignés. Ce n'est pas : 'tu es riche, tu es bien soigné' et 'tu es pauvre, tu es mal soigné'. Le contraire serait atteindre au pacte social républicain qui est dans notre ADN."
22h00 : Le débat s'oriente désormais vers les questions de société, notamment de santé.
Je fais une proposition : des professionnels de santé pourraient avoir une formation complémentaire de deux ans, payée par l'Etat, et devraient s'installer dans des endroits où des médecins partant à la retraite ne sont pas remplacés.", explique François de Rugy.
Pinel explique d son côté : "Le programme de François Fillon sur la santé est dangereux pour l'hôpital public. Je souhaite préserver ce modèle de santé efficace et essayer, par exemple, de lutter contre le gaspillage des médicaments." Ainsi, elle propose la vente de médicament par unité.
21h40 : Comment redonner du pouvoir d'achat ?
21h30 : Ensuite, le débat se poursuit sur le chômage.
21h20 : Hollande bashing
Les candidats devaient résumer en un seul mot le quinquennat de François Hollande. "Difficile à défendre" pour Arnaud Montebourg, "peut mieux faire" pour Jean-Luc Bennahmias, "en demi-teinte" pour François de Rugy, "inachevé" pour Benoît Hamon, "incompréhension" pour Vincent Peillon, "responsabilité" pour Sylvia Pinel. Seul Manuel Valls dit "fierté" !
21h17 : Jean-Luc Bennahmias "porter une idée forte"
Un peu stressé Jean-Luc Bennahmias a déclaré : "Je suis candidat pour porter une idée forte : défendre l’intérêt général, faire le bilan de ce qui a été efficace et inefficace ces trente dernières années, avoir pour objectif le bien être de tous, ne plus supporter qu’il y a huit millions de pauvres et 6 millions de chômeurs, porter l'idée du revenu universel."
21h16 : Arnaud Montebourg, président de la volonté et du courage.
Arnaud Montebourg veut "être le président de la volonté et du courage, le courage de rebâtir la France et l'Europe."
21h15 : Benoît Hamon veut aussi tourner la page.
Benoît Hamon : "Il faut tourner la page avec la vieille politique, les vieilles solutions, qui ne marchaient pas hier et ne marcheront pas demain."
21h13 : Sylvia Pinel pour le rassemblement de la gauche.
Sylvia Pinel "souhaite que la gauche se retrouve et se rassemble pour gagner."
21h12 : Vincent Peillon veut être présidebt "qui tourne la page"
"La gauche est divisée, la France aussi. Je n'ai pas participé à ces divisions. Je veux être le président qui tourne la page de toutes ces divisions."
21h11 : "Projet de bon sens" de François de Rugy.
François de Rugy annonce que son "projet est celui de l'écologie de bon sens."
21h10 : Manuel Valls commence en premier.
Manuel Valls répond à la question : "Pourquoi veut-il devenir président de la République ?" "Notre pays n'aurait que deux options : l'extrême droite ou la droite dure, Marine Le Pen ou François Fillon. Je le refuse.", a expliqué l'ancien premier ministre. "Vous me connaissez, j'aime la France. Gouverner, c'est difficile. J'ai l'expérience. J'ai été ministre de l'intérieur, premier ministre. Je suis là pour débattre. Pour exprimer mon projet. Dans un monde dur et incertain, j'ai le courage pour défendre notre laïcité, pour que personne ne se sente oublier, pour créer de l'emploi. Le 22 janvier, c'est vous qui choisirez".
21h00 : Les candidats sont en place
Les candidats sont en place. Le débat va commencer d'ici quelques minutes.
- C'est le premier débat de la gauche avant les votes du 22 et 29 janvier.
- Au programme, trois thématiques : les questions économiques et sociales, le terrorisme et les sujets autour de la République, de la laïcité et de l'islam de France.
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22h10 : Peillon attaque le projet de Fillon
Vincent Peillon estime qu'avec les propositions de ses camarades, notamment l'idée du revenu universel, la gauche ne sera pas capable "de battre François Fillon". Puis, il se reprend et propose de s'occuper en premier lieu de l'hôpital public. Il déclare ensuite : "La Sécurité sociale doit faire en sorte que tous les Français, sans distinction de moyens, soient bien soignés. Ce n'est pas : 'tu es riche, tu es bien soigné' et 'tu es pauvre, tu es mal soigné'. Le contraire serait atteindre au pacte social républicain qui est dans notre ADN."
22h00 : Le débat s'oriente désormais vers les questions de société, notamment de santé.
Je fais une proposition : des professionnels de santé pourraient avoir une formation complémentaire de deux ans, payée par l'Etat, et devraient s'installer dans des endroits où des médecins partant à la retraite ne sont pas remplacés.", explique François de Rugy.
Pinel explique d son côté : "Le programme de François Fillon sur la santé est dangereux pour l'hôpital public. Je souhaite préserver ce modèle de santé efficace et essayer, par exemple, de lutter contre le gaspillage des médicaments." Ainsi, elle propose la vente de médicament par unité.
21h40 : Comment redonner du pouvoir d'achat ?
21h30 : Ensuite, le débat se poursuit sur le chômage.
21h20 : Hollande bashing
Les candidats devaient résumer en un seul mot le quinquennat de François Hollande. "Difficile à défendre" pour Arnaud Montebourg, "peut mieux faire" pour Jean-Luc Bennahmias, "en demi-teinte" pour François de Rugy, "inachevé" pour Benoît Hamon, "incompréhension" pour Vincent Peillon, "responsabilité" pour Sylvia Pinel. Seul Manuel Valls dit "fierté" !
21h17 : Jean-Luc Bennahmias "porter une idée forte"
Un peu stressé Jean-Luc Bennahmias a déclaré : "Je suis candidat pour porter une idée forte : défendre l’intérêt général, faire le bilan de ce qui a été efficace et inefficace ces trente dernières années, avoir pour objectif le bien être de tous, ne plus supporter qu’il y a huit millions de pauvres et 6 millions de chômeurs, porter l'idée du revenu universel."
21h16 : Arnaud Montebourg, président de la volonté et du courage.
Arnaud Montebourg veut "être le président de la volonté et du courage, le courage de rebâtir la France et l'Europe."
21h15 : Benoît Hamon veut aussi tourner la page.
Benoît Hamon : "Il faut tourner la page avec la vieille politique, les vieilles solutions, qui ne marchaient pas hier et ne marcheront pas demain."
21h13 : Sylvia Pinel pour le rassemblement de la gauche.
Sylvia Pinel "souhaite que la gauche se retrouve et se rassemble pour gagner."
21h12 : Vincent Peillon veut être présidebt "qui tourne la page"
"La gauche est divisée, la France aussi. Je n'ai pas participé à ces divisions. Je veux être le président qui tourne la page de toutes ces divisions."
21h11 : "Projet de bon sens" de François de Rugy.
François de Rugy annonce que son "projet est celui de l'écologie de bon sens."
21h10 : Manuel Valls commence en premier.
Manuel Valls répond à la question : "Pourquoi veut-il devenir président de la République ?" "Notre pays n'aurait que deux options : l'extrême droite ou la droite dure, Marine Le Pen ou François Fillon. Je le refuse.", a expliqué l'ancien premier ministre. "Vous me connaissez, j'aime la France. Gouverner, c'est difficile. J'ai l'expérience. J'ai été ministre de l'intérieur, premier ministre. Je suis là pour débattre. Pour exprimer mon projet. Dans un monde dur et incertain, j'ai le courage pour défendre notre laïcité, pour que personne ne se sente oublier, pour créer de l'emploi. Le 22 janvier, c'est vous qui choisirez".
21h00 : Les candidats sont en place
Les candidats sont en place. Le débat va commencer d'ici quelques minutes.
- C'est le premier débat de la gauche avant les votes du 22 et 29 janvier.
- Au programme, trois thématiques : les questions économiques et sociales, le terrorisme et les sujets autour de la République, de la laïcité et de l'islam de France.
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