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Le père Vandenbeusch, de retour en France, accueilli par François Hollande
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De retour

Le chef de l'Etat a salué "son courage, sa lucidité et son abnégation".

Libéré après un mois et demi de captivité au Nigéria, le père Vandenbeusch est de retour en France. L'homme d'Eglise a été accueilli à l'aéroport de Villacoublay par le président de la République, qui a salué "le courage, la lucidité et l’abnégation" dont il fait preuve. "Je veux également souligner combien il a toujours été ouvert pour écouter, comprendre et tout faire pour favoriser sa propre libération", a ajouté François Hollande, demandant aux familles d'otages de faire preuve de "compréhension et de patience".

"Ces jours m’ont paru terriblement longs", a commenté le père Vandenbeusch, invité à prendre la parole. Ce dernier n'oublie toutefois pas que d'autres n'ont pas eu la même chance : "Mais par rapport à d’autres otages qui sont restés très longtemps et à ceux qui le sont encore, ça me permet de mesurer ce qu’ils vivent ou ce qu’ils ont vécu". Selon une source diplomatique française, le prêtre "a été libéré aux premières heures de la matinée mardi dans le nord du Cameroun". L'armée nigériane affirme, quant à elle, ne pas être impliquée dans sa libération.

Selon une source émanant du groupe terroriste Boko Haram, le père Georges aurait été libéré par compassion : "Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres du groupe malades pendant sa période de captivité. La direction a ressenti qu'il n'y a avait plus besoin de le garder". Le groupe nigérian avait pourtant demandé une rançon à la France. Ce que le gouvernement avait refusé, arguant qu'il fallait libérer le prêtre pour des motifs humanitaires.

La France doit encore tenter de faire libérer six otages - deux au Sahel et quatre en Syrie. "Tant que nous n’avons pas récupéré tous nos compatriotes, nous continuerons à mener discrètement ce combat pour avoir la certitude qu’aucun Français n’est détenu parce qu’il est Français", a déclaré le chef de l'Etat.

Lu sur Les Echos

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