Le Père Olivier Maire tué en Vendée est décédé après des « coups violents » portés à la tête<!-- --> | Atlantico.fr
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Un prêtre catholique français, âgé de 60 ans, a été assassiné à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans l'ouest de la France, le 9 août 2021.
Un prêtre catholique français, âgé de 60 ans, a été assassiné à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans l'ouest de la France, le 9 août 2021.
©SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Enquête en cours

L'autopsie du prêtre Olivier Maire, réalisée ce mardi à Nantes, a permis de préciser les circonstances de sa disparition, après des « coups violents » portés à la tête. L’autopsie n'a toutefois « pas permis de déterminer la nature de l'arme du crime », selon le communiqué du parquet.

Le prêtre Olivier Maire, tué dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-Sur-Sèvre en Vendée, est décédé des suites de « coups violents » portés à la tête, a fait savoir mardi soir le parquet de La Roche-sur-Yon, dans un communiqué. Une autopsie du corps du prêtre a été réalisée mardi à Nantes.

Selon le communiqué, il résulte de l'autopsie « que la victime présentait six lésions, toutes situées sur la tête, occasionnées par des coups violents. Ces lésions cérébrales importantes ont entraîné des hémorragies internes et externes, le décès étant, selon les conclusions du médecin légiste, intervenu rapidement après que les coups aient été portés ».

L'autopsie n'a en revanche « pas permis de déterminer la nature de l'arme du crime », selon le parquet.

Concernant l’auteur présumé des faits, le parquet a précisé que « l'examen psychiatrique subi par Emmanuel Abayisenga au centre hospitalier de Cholet le 9 août 2021 concluait à l'incompatibilité de son état psychique avec une mesure de garde à vue, y compris en milieu hospitalier (...) Emmanuel Abayisenga fait l'objet d'une hospitalisation en milieu psychiatrique à la demande d'un représentant de l'État suite aux deux arrêtés des 9 et 10 août 2021 des préfets du Maine-et-Loire et de la Vendée ».

Ce Rwandais de 40 ans, arrivé en France en 2012, était aussi le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020. Il était hébergé par les pères montfortains, dans le cadre de son contrôle judiciaire, en attente de son procès.

Après la mort du prêtre, une enquête est ouverte pour « homicide volontaire ». En l'état, « aucun mobile lié à un motif terroriste » n'apparait dans cette affaire, selon les précisions lundi du vice-procureur de La Roche-sur-Yon, Yannick Le Goater.

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