Le pape François dénonce le "travail d'esclave" au Bangladesh<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape François a centré son homélie sur le thème du travail.
Le pape François a centré son homélie sur le thème du travail.
©REUTERS/Dylan Martinez

Il accuse

Le souverain pontife pense aux victimes de l'effondrement du bâtiment au Bangladesh qui a fait plus de 400 morts.

Le pape François a condamné mercredi le "travail d'esclave" des victimes de l'effondrement du bâtiment qui abritait des ateliers textiles au Bangladesh et qui est à l'origine de plus de 400 morts.

"Le titre qui m'a vraiment frappé le jour de la tragédie du Bangladesh était "Vivre avec 38 euros par mois". C'est ce qu'étaient payés tous ces gens qui sont morts. C'est ce qu'on appelle du travail d'esclave", a déclaré le souverain pontife dans son homélie.

Près de 80 000 pèlerins étaient présents place Saint-Pierre pour écouter l'homélie du Pape François retransmis en direct par Radio Vatican. Le thème du "travail" a logiquement dominé le discours du Saint Père. "Le travail donne la dignité. L’homme et la femme qui travaillent sont dignes, mais ceux qui ne travaillent pas manquent de cette dignité. Ceci pèse sur notre conscience, car lorsque la société est organisée de telle façon que tous n’ont pas la possibilité de travailler, cette société ne va pas bien : ce n’est pas juste ! Cela va contre Dieu lui-même, qui a voulu que notre dignité commence ainsi", a-t-il déclaré.

"Il y a beaucoup de gens qui veulent travailler mais ne le peuvent pas. Quand une société est organisée de telle sorte que tout le monde n'a pas la chance de travailler, cette société n'est pas juste", a ajouté le pape.

Au Bangladesh, le minimum salarial mensuel versé aux ouvriers n'excède pas 38 dollars, soit 29 euros, pour six jours de travail par semaine et dix heures par jour.

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