Dans le collimateur
Le microparti de Marine Le Pen visé par une information judiciaire pour "escroquerie en bande organisée"
Sont visés les prêts accordés à des candidats FN lors des cantonales de 2011 et des législatives de 2012.
Jeanne, le microparti de Marine Le Pen est au coeur d'une information judiciaire ouverte le 3 avril. Faisant suite à une enquête préliminaire déclenchée en 2013 par le signalement de la Commission des comptes de campagne, elle est déclenchée aux motifs "d'escroquerie en bande organisée" et "de faux et usage de faux". Sont visés les prêts accordés à des candidats FN lors des cantonales de 2011 et des législatives de 2012.
Le Monde écrit que "des perquisitions ont eu lieu le 7 avril visant la galaxie Riwal, l'entreprise de Frédéric Chatillon qui s'occupe de l'ensemble du matériel de campagne du Front national". La somme mise en cause serait "d'environ 600 000 euros". Marine Le Pen n'apparaît pas dans les statuts de ce microparti dirigé par son ami Frédéric Chatillon, ancien du GUD, ou encore Axel Loustau, le trésorier.
Le journal écrit aussi que Marine Le Pen a refusé de répondre à leurs sollicitations. La présidente du FN a en revanche réagi sur Twitter disant : "Enquêtes, informations judiciaires, perquisitions, le pouvoir socialiste ne manque pas d'imagination face à son opposition politique (...) Tout cela se terminera comme à chaque fois par un non lieu ou une relaxe dans quelques mois, mais la calomnie aura remplie son rôle..."
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