Le maire de Rotterdam, d'origine marocaine, invite les musulmans qui ont un problème avec les "libertés" dans les pays occidentaux à "faire leurs valises et à aller se faire foutre"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Le maire de Rotterdam, d'origine marocaine, invite les musulmans qui ont un problème avec les "libertés" dans les pays occidentaux à "faire leurs valises et à aller se faire foutre"
©

Mise au point

En direct à la télévision néerlandaise, l'élu a eu des mots durs envers ses compatriotes et ses paires musulmans.

Une déclaration sans concession. Après les attaques terroristes qui ont frappé la France, faisant 17 morts, dont une partie de la rédaction irrévérencieuse envers les religions de Charlie Hebdo, le monde entier a réagi et a soutenu le pays et la liberté d'expression. C'est le cas de Ahmed Aboutaleb, le maire de Rotterdam, aux Pays-Bas.

Sous le coup de l'émotion et de la colère, l'élu, en direct sur la télévision néerlandaise quelques heures après la tuerie qui s'est déroulée au journal satirique, s'est insurgé contre l'attitude de certains musulmans en Europe.  "Il est incompréhensible que vous envisagez de vous retourner contre la liberté", a débuté Ahmed Aboutaleb, qui est devenu, en 2008, le premier élu néerlandais issu de l'immigration. "Mais si vous n'aimez pas la liberté, pour l'amour de Dieu, faites vos valises et dégagez!" Avant de conclure: "Si vous n'aimez pas vivre ici, en Occident, parce que quelques humoristes, dont vous n'appréciez pas le travail, font un journal, je vous dis d'aller vous faire foutre."

L'élu, né au Maroc, et arrivé à l'âge de 15 ans aux Pays-Bas, est un ancien journaliste. Il est arrivé à la tête de Rotterdam notamment grâce à sa position très tranchée sur l'intégration. Suite à ces déclarations. Ahmed Aboutaleb a été salué par Boris Johnson, le maire de Londres, le qualifiant de "héros" qui "va droit au but". "Il est la voix de l'Eclaircissement, de Voltaire, a justifié l'élu britannique.  Si nous voulons gagner la guerre contre ces gens, c'est le genre de voix qu'il faut entendre."

Lu sur le DailyMail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !