Le maire de Colmar, Eric Straumann, accuse les militants écologistes d’Extinction Rebellion d’avoir tué des poissons avec du colorant vert<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon le maire de Colmar, Eric Straumann, des poissons morts ont été retrouvés dans la Lauch, après l'action des militants d'Extinction Rebellion.
Selon le maire de Colmar, Eric Straumann, des poissons morts ont été retrouvés dans la Lauch, après l'action des militants d'Extinction Rebellion.
©THOMAS SAMSON / AFP

Vert de rage

Des militants d’Extinction Rebellion ont mené des actions en Alsace ce samedi. L'usage d'un colorant aurait eu des effets néfastes sur les poissons. Les activistes protestaient contre l’enfouissement de 42.000 tonnes de déchets toxiques sous la nappe phréatique à Wittelsheim.

Suite à une action menée samedi, des militants écologistes d’Extinction Rebellion sont pointés du doigt par la mairie de Colmar. Les activistes ont mené des actions « dans différents lieux du centre-ville de Strasbourg, dans plusieurs villes d’Alsace et même d’outre-Rhin », selon un message du collectif sur Facebook. Les militants écologistes étaient mobilisés pour de dénoncer le projet d’enfouissement de 42.000 tonnes de déchets toxiques sur le site de Stocamine, une ancienne mine à Wittelsheim, dans le Haut-Rhin.

Lors des actions menées, du colorant vert fluo a été déversé dans les cours d’eau et plusieurs fontaines des villes.

Selon Extinction Rebellion, « le colorant utilisé, appelé fluorescéine ou uranine, est totalement inoffensif pour les êtres vivants (humains, plantes, animaux) ».

Mais, selon le maire de Colmar, Eric Straumann, des poissons morts ont été retrouvés dans la Lauch, plus de 24 heures avec la dispersion du produit. Le maire estime que l’action des militants d’Extinction Rebellion est directement responsable de la mort des poissons.

Selon Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), la ville envisage de porter plainte.

Extinction Rebellion voulait mener une « action symbolique et spectaculaire » contre ce projet de stockage des déchets sous la nappe phréatique alsacienne, au cœur d’une âpre bataille judiciaire.

Le Parisien

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