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Le Limousin serait la région la plus déprimée de France
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Coup de mou

Selon une étude réalisée par IMS Health, la palme du bien-être reviendrait à l'Alsace.

Vous aviez toujours pensé que les Français les plus déprimés vivaient dans des grandes villes stressantes ? Et bien vous aviez tort ! L'étude réalisée par IMS Health tord le cou aux clichés les plus féroces puisque, selon elle, la région la plus malheureuse de France est… le Limousin. Cette dernière est suivie de près par l'Auvergne et le Poitou-Charentes. Contre toute attente, l'Ile-de-France est la deuxième région la plus heureuse de l'Hexagone. Elle est cependant battue par l'Alsace.

Cette étude a analysé la consommation d'antidépresseurs en France en 2013 et des données socio démographiques de l'INSEE afin de comparer les régions entre elles et d'identifier des facteurs expliquant d'éventuelles différences. Le Limousin arrive donc en tête de la déprime, avec un indice de consommation de 160 (contre 100 pour l'ensemble national) et un nombre moyen de doses journalières par habitant de 9,95. Avec respectivement un indice de 127 et 117 et des doses journalières par habitant de 7,89 et 7,29, l'Auvergne et le Poitou-Charentes occupent la deuxième et troisième place du podium. En bas du classement se trouvent la Lorraine (86-5,31), l'Ile-de-France (85-5,26) et l'Alsace (69-4,30). Cependant, l'analyse s'est penchée plus attentivement sur Paris. Il s'avère que la capitale se place au même niveau que Provence-Alpes-Côte-d'Azur, soit au cinquième rang des régions les plus consommatrices d'antidépresseurs, avec un indice de 113.

L'analyse croisée avec les données socio démographiques montre l'influence de l'âge (les plus de 65 ans sont de gros consommateurs), du célibat (plus chez les femmes que chez les hommes), de la présence d'un handicap et de l'absence d'enfant. A contrario, il existe des facteurs protecteurs. Ainsi, on remarque que les couples avec des enfants s'en sortent mieux que ceux qui n'en ont pas. Et ce, même s'ils vivent en dessous du seuil de pauvreté. De même, étonnamment, le chômage n'aurait pas d'impact notable sur la consommation d'antidépresseurs.  

Lu sur Le Point

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