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Le Grand prix du "menteur en politique" : et le gagnant est … Robert Ménard
©PASCAL GUYOT / AFP

Satirique

Manuel Valls a été élu grand dauphin.

Robert Ménard remporte le Grand Prix 2016 du "menteur en politique". Crée en janvier 2015, par le politologue Thomas Guénolé, ce prix satirique remis par un jury composé de journalistes de L'Express, du Figaro, de Libération ou encore du Point nomme en début d'année les plus gros "mensonges politiques de l'année précédente".

En 2016, le maire de Béziers succède donc à Marine Le Pen. Mais pourquoi lui ? Il a été choisi pour "son incroyable constance dans le mensonge lorsqu'il évoque l'immigration" et ses nombreuses déclarations erronées sur les migrants, rapporte Le Point. Quelques exemples : il a affirmé qu'un festival réservait une zone aux femmes à cause des migrants. En octobre, il a annoncé qu'"au lieu de faire des cours de français [à l'école]", on apprend aux enfants "le turc et l'arabe". In fine, selon lui 75% de l'immigration actuelle seraient de l'origine turque et maghrébine.

Manuel Valls nommé grand dauphin

Manuel Valls a été nommé grand dauphin du prix pour avoir déclaré qu'il voulait supprimer le 49-3 car "son utilisation est brutale et dépassée". Drôle d'affirmation, puisque l'ancien Premier ministre a usé de cet article à six reprises (sur 2 textes) à l'époque où il était au gouvernement, en déclarant qu'il ne s'agissait "pas d'un acte autoritaire".

D'autres prix ont également été distribués. Ainsi, Nicolas Sarkozy a été récompensé par le prix spécial du jury pour l'"ensemble de sa carrière". Christian Estrosi a gagné le prix "Un certain regard", décerné pour des mensonges "particulièrement absurdes ou bizarres". Jean-Pierre Chevènement a obtenu le "prix du grand remplacement" pour sa déclaration à Saint-Denis il y "135 nationalités, dont une (la française) qui a quasiment disparu". Florian Philippot et Nicolas Bay ont remporté le prix "jeune espoir", attribué au meilleur menteur de moins de 45 ans. Maud Fontenoy s'est vu attribué le "prix du naufrage en politique pour avoir prétendu que 12 000 chercheurs français sont partis aux États-Unis faute de pouvoir chercher en France des techniques non polluantes d'extraction du gaz de schiste. Côté international, Donald Trump obtient le prix du meilleur menteur politique à l'étranger pour l'"ensemble de son œuvre". In fine, François Fillon a gagné le prix pour son changement de position sur la sécurité sociale. Le "prix Jacques Dutronc" met en valeur "le plus beau retournement de veste".

>>> À lire aussi : Concentration, motivation et importance de l'inconscient : de l'art délicat de savoir détecter le mensonge

Lu sur Le Point

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