La Russie a-t-elle joué un rôle dans le naufrage du paquebot Estonia qui a fait 852 morts entre l'Estonie et la Suède, en 1994<!-- --> | Atlantico.fr
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Car ferries
Car ferries
©DENIS CHARLET / AFP

Etrange catastrophe

Un cinéaste suédois avec un drone sous-marin a découvert un trou béant dans la coque qui pourrait remettre en cause la version officielle d'une porte avant défectueuse

Au cours d'une trevsrée de nuit les ports de Tallinn (Estonie) et Stockholm (Suède) un paquebot, le MS Estonia, transportant  989 passagers et membres d'équipage a brutalement coulé en moins de 25 minutes, avant que d'autres navires prévenus par radio n'arrivent sur la zone : 852 personnes avaient trouvé la mort dans ce naufrage, dans les eaux laciales de la mer Baltique.

Selon les autorités, la catastrophe était due à un défaut d'étanchéité de l'avant du car-ferries, qui avait permis à la mer d'envahir le garage où étaient chargés voitures et camions. Mais un docuentaire révèle qu'un rapport officiel suédois a admis que le ferry avait été utilisé par l'armée suédoise pour faire passer du matériel technologique militaire russe (acheté et ransféré clandestinement) via Tallinn des semaines avant son naufrage.

Et un drone sous-marin a permis de découvrir un grand trou dans la coque qui permet d'envisager un autre scénario pour le naufrage : en clair un sabotage des services russes qui ne voulaient pas que du matériel militaire russe soit exporté à vrs un pays de l'Ouest.

C'est une hypothèse, mais cela a incité Juri Ratas, le Premier ministre d'Estonie - l'État balte dont le navire dépendait - à demander une nouvelle enquête sur le naufrage. ceci d'autant plus qu'il a toujours mystérieux de savoir que la Grande-Bretagne ait été le seul État non balte à signer l'accord d'Estonie de 1995, qui a désignaé l'épave comme un cimetière marin, interdisant à quiconque de s'en approcher, qu'il s'agisse de plongeurs curieux, d'enquêteurs indépendants ou de journalistes fouineurs. 

Comme si la Grande Bretagne était liée de près ou de loin, plus ou moin directement, à l'exportation illégale de matériel militaire russe

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