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La Pologne lie les attentats à la crise des migrants et déclare qu'elle n'en accueillera pas
©Reuters

Citadelle chrétienne

Suite aux attaques qui ont frappé Paris, la Pologne ne respectera pas les accords européens de répartition de migrants, a déclaré le futur ministre aux Affaires européennes.

"Les décisions, que nous avons critiquées, du Conseil européen sur la relocalisation des réfugiés et immigrés vers tous les pays de l'UE ont toujours force de droit européen. (Mais) après les événements tragiques de Paris, nous ne voyons pas la possibilité politique de les respecter", a déclaré samedi Konrad Szymanski, futur responsable aux Affaires européennes dans le gouvernement en cours de formation à Varsovie, dans un entretien au site  wPolityce.pl.

Selon lui, les attentats de Paris s'inscrivent "directement" dans le contexte de la crise migratoire et des bombardements français en Syrie. Ils marquent la nécessité de "revoir la politique européenne face à la crise migratoire", a-t-il poursuivi. "La Pologne doit garder le contrôle complet de ses frontières, ainsi que de sa politique d'asile et de migrations", a-t-il insisté, alors que les accords prévoyaient qu'elle accueille 7000 migrants.

Un peu plus tard, alors qu'il déposait une gerbe de fleurs devant l'ambassade de France à Varsovie, il a justifié ces propos : il faut "approcher de manière différente la communauté musulmane qui vit en Europe et qui hait ce continent, qui veut le détruire", a-t-il dit. Il a attaqué la politique européenne d’ouverture prônée, selon lui, par les mouvements politiques de gauche, qui est "une voie sans issue".

Le PiS, formation eurosceptique, a obtenu la majorité absolue des sièges au Parlement issu des élections du 25 octobre, un résultat sans précédent depuis la fin du régime communiste en 1989.

Lu sur Europe 1

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