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La police aurait placé des Gilets jaunes sur écoute et aurait "espionné" leurs consultations sur Internet
©JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Acte XIII

Selon des informations du Point, la police aurait placé près de 150 personnes sur écoute téléphonique et / ou sous "espionnage" pour leurs recherches sur Internet dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes.

Le mouvement des Gilets jaunes va connaître ce samedi sa treizième journée de mobilisation. Les autorités ont été pointées du doigt ces dernières semaines dans le cadre du maintien de l'ordre et sur l'usage du LBD. Cette arme (le lanceur de balles de défense) est à l'origine de nombreuses blessures graves. Le dernier exemple en date concerne l'une des figures majeures des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues

La rédaction du Point vient de révéler que des Gilets jaunes, une centaine de personnes en province et une cinquantaine d'individus à Paris et en région parisienne, ont été "placés sur écoute téléphonique et / ou sous "espionnage" Internet". 

Le Service central du renseignement territorial et la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) multiplieraient les demandes d’autorisation auprès de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR). 

La CNCTR justifie légalement cette pratique au titre de la prévention des "atteintes à la forme républicaine des institutions". 

Selon un policier du renseignement cité par la rédaction du Point, "ce sont les mêmes justifications qu’on utilise pour procéder aux écoutes sur l’ultradroite ou l’ultragauche". 

Ces révélations pourraient provoquer la colère de nombreux citoyens et des figures principales du mouvement des Gilets jaunes. Le rassemblement de la semaine dernière était dédié aux nombreux blessés. Les chiffres de la mobilisation du samedi 9 février seront scrutés avec beaucoup d'attention. 

Le Point

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