La mère d'un jihadiste français parti en Syrie apprend la mort de son fils par SMS<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La mère d'un jihadiste français parti en Syrie apprend la mort de son fils par SMS
©

Horrible

Nicolas, 30 ans, avait rejoint la Syrie avec son demi-frère, Jean-Daniel (22 ans). Les deux hommes sont décédés.

Libération relate ce lundi l'histoire de Dominique Bons, une femme française ayant appris la mort de son fils, jihadiste parti en Syrie, par SMS : "J'ai rappelé le numéro syrien affiché sur mon portable. Un homme parlant le français m'a expliqué que Nicolas s'était fait exploser avec un camion avec un autre combattant le 22 décembre, dans la région de Homs", raconte la mère de ce jeune homme de 30 ans.

Le demi-frère de Nicolas, Jean-Daniel (22 ans) avait, lui, été tué debout août. Les deux hommes avaient rejoint la Syrie en mars dernier, en passant par l'Espagne et la Turquie. Ils avaient alors fait croire à leurs proches qu'ils partaient pour la Thaïlande. Originaires de Toulouse, ils étaient apparus en juillet dernier dans une vidéo de propagande. Nicolas s'y réjouissait d'avoir converti son jeune frère à la cause. "Un an après moi, mon frère, il a accepté l'islam", déclarait-il alors, étant présenté sous le nom d'Abu Abd Al Rahman.

La vidéo encourageait non seulement d'autres personnes à le rejoindre "dans la terre qu'Allah a bénie" et appelait également François Hollande à se convertir à l'islam, à désavouer ses "alliés juifs et américains" et à se retirer du Mali. "C'est un grand choc, ça nous tombe dessus comme ça, on ne s'y attend pas, témoigne Dominique Bons sur France 2. Au début, il y a eu une conversion à l'islam, ça ce n'est pas vraiment grave, c'est la suite qui est grave et ça, on ne le voit pas arriver". Des centaines de Français se trouveraient actuellement en Syrie pour combattre ou envisageraient de le faire. Des mouvements qui inquiètent particulièrement les services antiterroristes français.

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !